Dans notre expérience de tous les jours, il y a, semblet-il, un début à tout. En fait, les lois naturelles nous montrent que même les éléments qui nous paraissent immuables tout au long de notre vie, comme le soleil et les astres, ont tendance à dépérir. A chaque seconde qui passe, le soleil consomme plusieurs millions de tonnes de carburant et, puisque cette déperdition ne saurait être éternelle, le soleil a sans doute eu un commencement. Cette vérité peut s’appliquer à tout l’univers.
Ainsi, lorsque les chrétiens prétendent que le Dieu de la Bible est le Créateur de toutes les composantes essentielles de la vie et de l’univers, certains se posent la question tout à fait logique : « Qui a créé Dieu ? ».
Le tout premier verset de la Bible déclare : « Au commencement, Dieu . . . ». Ces quelques mots ne cherchent nullement à prouver l’existence de Dieu ou même à insinuer que Dieu a eu un commencement. Il est d’ailleurs clairement dit dans de nombreux passages bibliques que Dieu se situe en dehors du temps. Il est éternel. Il n’a ni commencement ni fin. Dieu est infini ! De plus, Dieu connaît tout puisque son intelligence est illimitée.1
Est-il logique toutefois d’accepter l’existence de cet Être éternel ? Est-ce qu’avec les percées de la médecine et notre technologie avancée faite d’ordinateurs et de navettes spaciales, la science moderne peut corroborer cette notion ?
Quelles preuves peut-on donner pour démontrer l’existence d’un Dieu infini, Créateur de toutes choses, comme l’affirme la Bible ? Comment allonsnous même reconnaître la main d’un Créateur toutpuissant ?
La Bible déclare que Dieu sait tout. Il est « omniscient » ! Par conséquent, Il est d’une intelligence infinie. Pour reconnaître l’ouvrage du Créateur, il faut d’abord savoir déceler les traces de Son intelligence.
Comment se fait-il que des scientifiques ressentent une telle émotion lorsqu’ils découvrent, dans une grotte, des outils en pierre avec des ossements humains ? Ces outils montrent qu’ils ont été fabriqués par des êtres intelligents. Les savants admettent que ces objets ne se sont pas créés tout seuls et sont le fruit d’une intelligence. Ils en déduisent très justement qu’un être intelligent a fabriqué ces outils.
De même, personne ne peut affirmer qu’une explosion dans une usine de briques a érigé la muraille de Chine, le Capitole (Washington D.C.) ou l’opéra de Sydney en Australie !
Il serait tout aussi insensé de croire que les portraits des présidents américains gravés dans la pierre du Mont Rushmore sont l’œuvre de millions d’années d’érosion ! Nous pouvons déceler derrière tout cela un plan, une intelligence manifeste. Nous sommes environnés d’objets conçus par l’homme : voitures, avions, ordinateurs, chaînes stéréo, maisons, appareils divers, etc. Cependant, il ne nous viendrait jamais à l’esprit d’attribuer leur existence au temps et au hasard. La finalité est omniprésente. On ne verrait jamais des bouts de métal s’assembler tout seuls pour former des moteurs, des boîtes à vitesses, des roues et je ne sais quelle autre pièce compliquée, le tout produisant une automobile ! Cet « argument finaliste » est souvent associé au nom de William Paley, homme d’église anglican qui le développa à la fin du 18ème siècle. Son illustration de la montre et de l’horloger a assuré sa renommée. Dans un passage où il compare une pierre et une montre, il conclut que
« la montre a dû être fabriquée par un horloger. A un endroit quelconque et à un moment donné, un ou plusieurs artisans l’ont sans doute créée à des fins que nous connaissons tous aujourd’hui. Ils en ont conçu la forme ainsi que l’utilité. » 2
William Paley
De la même façon que la montre renvoie à un horloger, pensait Paley, le plan inhérent aux êtres vivants renvoie à un architecte. Bien qu’il crût en un Dieu Créateur de toutes choses, son Dieu ressemblait davantage à un Maître architecte, à un Dieu lointain qui ne se soucie plus de Sa création, et non au Dieu personnel de la Bible. 3
Mais, aujourd’hui, les trois quarts des gens, ainsi que de nombreux savants de haut vol, pensent que l’ensemble de la flore et des êtres vivants, dont font partie les ingénieurs hautement intelligents qui élaborent des montres, des voitures, etc., sont les produits d’un processus évolutif 4 et non l’œuvre d’un Dieu Créateur. Mais peut-on réellement défendre cette position ?
Feu Isaac Asimov (anti-créationniste convaincu) déclare que « l’homme possède un cerveau pesant environ 1.5 kg, lequel représente, dans l’état actuel de nos connaissances, l’agrégat de matière le plus complexe et le plus structuré de l’univers. » 5 Celuici est bien plus compliqué que l’ordinateur le plus performant jamais construit. Si donc le puissant cerveau de l’homme a pu concevoir l’ordinateur, ne serait-il pas logique de supposer qu’il ait été, lui aussi, conçu par une intelligence ?
Les scientifiques qui rejettent l’idée d’un Dieu Créateur s’accordent à dire que tout être vivant porte la marque d’une intelligence. Au fond, ils acceptent l’argument finaliste développé par Paley, mais ils ne veulent pas de son Créateur.
Prenons l’exemple de Michael Denton, docteur en médecine et docteur en biologie moléculaire. Sans être chrétien, il arrive à la conclusion suivante :
« Ce qui milite si fortement contre l’idée de hasard, c’est le caractère universel de la perfection : le fait que partout où l’on regarde, à quelque échelle que ce soit, on trouve une élégance et une ingéniosité d’une qualité absolument transcendante . . . »
« A côté du niveau d’ingéniosité et de complexité présenté par la machinerie moléculaire, nos objets artificiels, même les plus avancés, paraissent grossiers. Devant le monde microscopique de la vie, nous éprouvons la même humilité qu’un homme du Néolithique qui découvrirait la technologie de cette fin du deuxième millénaire . . . »
« Il serait illusoire de penser que ce que nous connaissons aujourd’hui représente autre chose qu’une faible fraction de l’étendue du projet biologique. Dans presque tous les domaines de la recherche fondamentale en biologie, on découvre des niveaux d’organisation et de complexité plus élevés à un rythme toujours plus accru. »6
Le Docteur Richard Dawkins, qui occupe la chaire Charles Simonyi à l’université d’Oxford, chaire spécialement créée pour la vulgarisation scientifique, est devenu l’un des porte-parole les plus en vue de l’évolutionnisme. Cette renommée est due à la publication d’ouvrages comme «L’horloger aveugle » qui prétend réfuter une fois pour toute la notion d’un Dieu Créateur et défend la théorie moderne de l’évolution. Voici ce qu’il déclare :
« Nous avons vu que les êtres vivants sont trop improbables et trop bien faits pour résulter du hasard. » 7
Même les plus fervents athées admettent qu’un dessein est inhérent à la faune et à la flore de notre planète. Si Dawkins rejette le « hasard » pour expliquer ce dessein, par quoi le remplace-t-il s’il refuse également un Dieu Créateur ?
Un plan renvoie, de toute évidence, à un architecte. Pour le chrétien, la finalité que nous voyons dans le monde qui nous entoure est tout à fait compatible avec l’explication biblique :
« Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. » (Genèse 1 : 1), et « car en Lui (en Jésus-Christ) ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par Lui et pour Lui » (Colossiens 1 : 16).
Toutefois, des évolutionnistes comme Richard Dawkins admettent la finalité chez les êtres vivants tout en rejetant l’idée d’un Dieu Créateur, quel qu’il soit. Faisant référence à Paley, Dawkins déclare :
« Paley avance cet argument avec la ferveur de la sincérité. C‘est celui d’un biologiste à la pointe des connaissances de son époque. Mais il est faux, faux et archifaux. L’analogie entre le télescope et l’œil, entre la montre et l’organisme vivant, est erronée. »8
Pourquoi Dawkins en arrive-t-il là ? Parce qu’il attribue cette finalité à ce qu’il appelle « les forces aveugles de la physique » et aux processus de la sélection naturelle. Voici ce qu’il écrit :
« Contrairement aux apparences, les forces aveugles de la physique sont l’unique horloger de la nature, encore que déployées de façon très particulière. Un véritable horloger est un visionnaire ; il conçoit et prévoit l’interaction des rouages et des ressorts tout en ayant un projet à l’esprit. »
« Le processus aveugle, inconscient et automatique de la sélection naturelle découvert par Darwin ne suit aucun projet ; même s’il est aujourd’hui reconnu comme étant l’explication de la vie et la raison qui explique toute forme de vie apparemment conçue dans un but précis. La sélection ne réfléchit pas et ne planifie rien à l’avance. Elle ne prévoit rien pour l’avenir. La sélection naturelle est complètement aveugle ; elle n’a aucune vision ni prévision. Si l’on doit attribuer le rôle de l’horloger de la nature, c’est un horloger aveugle. »9
Dawkins concède malgré tout que
« plus une chose est statistiquement improbable, plus il est difficile d’attribuer son existence au hasard aveugle. Si l’on analyse les choses de manière superficielle, l’alternative évidente au hasard est celle d’une Intelligence créatrice. »10
Il rejette néanmoins l’idée d’une Intelligence créatrice et nous propose à la place « sa réponse » :
Charles Darwin
« La réponse de Darwin est celle d’une transformation graduelle de formes primordiales rudimentaires. Celles-ci étaient si simples qu’elles ont pu apparaître sur terre par hasard. La lente progression de l’évolution s’est faite par des changements successifs si simples par rapport aux étapes précédentes qu’ils ont bien pu être l’œuvre du hasard. »
« Mais au vu de la complexité du produit fini par rapport à son point de départ, la série cumulative de changements graduels ne peut pas relever du hasard. Cette accumulation progressive est dirigée par la survie non accidentelle de certains êtres vivants. Ce chapitre a pour objectif de démontrer la puissance de cette sélection cumulative en tant que processus foncièrement non-aléatoire. »11
Au fond, Dawkins ne fait rien d’autre que présenter le couple « sélection naturelle12,13,14 — mutations15,16,17 » comme mécanisme fondamental de l’évolution. Il croit que ces processus ne sont pas « fortuits » mais « dirigés ». C’est, en fait, une façon sophistiquée de dire que l’évolution joue le rôle d’un architecte !
Le vivant est bâti sur l’information. Cette information est contenue dans cette molécule de l’hérédité (l’ADN) qui porte les gènes de l’organisme. Par conséquent, avant d’affirmer que la sélection naturelle et les mutations sont les mécanismes fondamentaux de l’évolution, il faut déjà prouver que ces mécanismes génèrent l’information expliquant la finalité évidente que l’on constate chez les êtres vivants.
Or, celui qui possède quelques notions en biologie reconnaît, bien évidemment, comme Darwin, que la sélection naturelle est un phénomène logique et observable. Mais la sélection naturelle n’intervient que sur l’information déjà présente dans les gènes ; elle ne produit pas de nouvelle information.18,19 Ceci s’accorde, en effet, avec le récit de la Genèse : Dieu créa des « espèces » animales et végétales distinctes qui devaient se reproduire dans leurs cadres respectifs.
On peut effectivement observer de nombreuses variations au sein d’une « espèce » et constater les effets de la sélection naturelle. Par exemple, les loups, les coyotes et les dingos se sont développés avec le temps grâce à la sélection naturelle qui a travaillé sur le matériel génétique de l’ « espèce » chien-loup. Mais il est vrai qu’il n’y a pas eu émergence d’information nouvelle ; ces variétés de chiens proviennent d’un réarrangement, d’un tri et d’une séparation de l’information génétique de l’espèce chien originelle. On n’a jamais vu une « espèce » se transformer radicalement en une autre « espèce » à partir d’informations inexistantes !20 Sans l’intervention d’une intelligence capable d’accroître l’information, le mécanisme de la sélection naturelle ne peut pas fonctionner pour rendre compte de l’évolution.
Ce qui est confirmé par Denton :
« On ne soulignera jamais assez que l’évolution par sélection naturelle est analogue à la résolution d’un problème de façon totalement aveugle, sans le moindre investissement intellectuel. Toute activité qui fait intervenir un apport d’intelligence ne peut pas être analogue à l’évolution par sélection naturelle. »21
Sans apport extérieur pour accroître l’information, le mécanisme de la sélection naturelle est inopérant pour expliquer l’évolution. Les évolutionnistes en conviennent, mais pensent que les mutations génèrent tant bien que mal cette information sur laquelle agira la sélection naturelle.
En vérité, les scientifiques savent actuellement que la réponse est négative ! Le Dr. Lee Spetner, savant hautement qualifié, Professeur en théorie de l’information et de la communication à l’Université John Hopkins (USA), répond clairement à cette question dans son livre érudit et très fouillé « Not by Chance » (Pas par hasard) :
« Dans ce chapitre, j’introduirai plusieurs exemples d’évolution, surtout celui des mutations, pour montrer que l’information n’a pas augmenté . . . Mais, dans tous les ouvrages que j’ai lus traitant des sciences de la vie, je n’ai trouvé une mutation ayant ajouté de l’information. »22
« Il s’avère que toutes les mutations qui ont été étudiées au niveau moléculaire réduisent l’information génétique plutôt qu’elles ne l’augmentent. »23
« La TND (Théorie néo-darwinienne) est censée expliquer comment l’évolution a échafaudé l’information nécessaire à la vie. En biologie, la différence fondamentale entre l’homme et la bactérie réside dans leur quantité d’information intrinsèque. Toutes les autres différences biologiques en découlent. Le génome humain contient beaucoup plus d’information que celui de la bactérie. L’information ne peut pas s’accroître car les mutations la réduisent. Une entreprise ne peut pas augmenter son capital en perdant petit à petit de l’argent. »24
Les évolutionnistes sont incapables de répondre à cette objection soulevée par Lee Spetner et par beaucoup d’autres savants. Le mécanisme des mutations est insuffisant pour rendre compte de l’évolution. Spetner résume le problème de la manière suivante :
« Les néo-darwiniens veulent nous faire croire que de grands changements évolutifs peuvent s’expliquer par une succession d’événements minimes si ceux-ci se produisent en quantité suffisante. Toutefois, si tous ces événements entraînent une perte d’information, ils ne sauraient constituer les étapes de l’évolution que la TND est censée expliquer, quel que soit le nombre des mutations. Quiconque croit que des mutations qui réduisent l’information peuvent engendrer la macroévolution est semblable à un commerçant qui perd un peu d’argent à chaque vente et qui pense pouvoir compenser ses pertes en volume . . . .
De toutes les mutations observées, pas une n’a contribué à augmenter un tant soit peu l’information du génome. Cela démontre sans conteste que les millions de mutations potentielles requises par la théorie n’existent pas. Il n’y en a peut-être aucune. Le fait de n’avoir jamais vu de mutations accroître l’information représente bien plus qu’une incapacité à légitimer la théorie ; c’est une preuve contre elle. Nous possédons là un sérieux défi à la théorie néo-darwinienne. »25
Cette constatation est confirmée par le Dr. Werner Gitt, Directeur et Professeur à l’Institut Fédéral de Physique et de Technologie en Allemagne. Il répond à la question suivante : « Les mutations peuvent-elles générer de l’information ? » :
« . . . cette idée est le pivot de la théorie de l’évolution. Cependant, les mutations ne peuvent entraîner des modifications que sur une information préexistante. Il ne peut y avoir accroissement de l’information ; de plus, les résultats sont en général préjudiciables. De nouveaux prototypes débouchant sur de nouvelles fonctions et de nouveaux organes ne peuvent pas émerger comme cela ; les mutations ne peuvent être à l’origine d’une information nouvelle (créatrice). »26
Ainsi, si l’on élimine le mécanisme de la sélection naturelle et des mutations pour expliquer l’origine de l’information et de la finalité des êtres vivants, il faut trouver une autre explication. Mais ceux qui ne veulent pas admettre que cette source d’information soit le Dieu Créateur sont confrontés à des problèmes de fond plus importants.
Imaginez-vous assis dans un Boeing 747 en train de lire un article sur la construction de ce gros avion. Vous êtes fasciné par le fait qu’il a fallu six millions de pièces détachées pour fabriquer cette machine volante. Mais, ensuite, vous vous rendez compte que, prises séparément, aucune des pièces n’est capable de voler ! Ceci peut être assez déconcertant si vous volez à 800 kms/h et à 10 000 m d’altitude environ.
Vous pouvez malgré tout dormir sur vos deux oreilles car, même si les pièces d’un avion n’ont pas la faculté de voler, la machine, une fois constituée, la possède !
Afin de comprendre les mécanismes fondamentaux de la biochimie cellulaire qui assurent le fonctionnement des organismes, on peut établir une analogie avec la construction d’un avion.
Les scientifiques ont découvert que la cellule contient des milliers de « machines » dites « biochimiques ». On peut citer, par exemple, la capacité d’une cellule à détecter la lumière et à la transformer en signaux électriques. Ce que les savants considéraient jadis comme un processus rudimentaire au sein de la cellule, à savoir la faculté de capter la lumière et de la transformer en signaux électriques, s’est avérée d’une incroyable complexité. Pour que cette simple fonction soit remplie, il a fallu que tous ces éléments soient réunis au bon endroit, au bon moment et en quantité suffisante. Sinon, rien ne peut fonctionner ! En d’autres termes, pour qu’un Boeing 747 puisse voler, il faut que toutes ses pièces soient correctement assemblées. De même, tous les rouages de ces « machines biochimiques » contenues dans la cellule doivent être chacun à leur place pour assurer son bon fonctionnement. Ces « machines » sont bel et bien présentes par milliers dans une seule cellule et sont essentielles à sa bonne marche.
Qu’est-ce que cela signifie ? Tout simplement que les éléments chimiques n’ont pas pu évoluer pour donner un système vivant.
Aujourd‘hui, les scientifiques savent que le vivant est bâti sur ces « machines ». Pour le Dr. Michael Behe, professeur associé de biochimie à l’Université Lehigh, en Pennsylvanie (USA), « ces machines biochimiques » sont d’une « complexité irréductible » :
« Maintenant, c’est au tour de la biochimie moderne, science fondamentale de la vie, de jouer les trouble-fête. On croyait jadis que la simplicité était le fondement de la vie mais cette vue s’est avérée être un pur phantasme. Bien au contraire, les cellules sont composées de systèmes d’une complexité effroyable et irréductible. »
« Le fait de réaliser que la vie soit le fruit d’une Intelligence créatrice constitue pour nous, hommes du vingtième siècle, un véritable choc car, jusqu’à présent, on avait coutume de penser que des lois naturelles peu compliquées étaient à l’origine de la vie. Toutefois, de pareils chocs ont bien eu lieu à d’autres époques, et il n’y a aucune raison de supposer que nous puissions y échapper. »27
Pour pousser un peu plus loin notre illustration, prenons l’exemple d’un moustique que vous venez de tuer à coups de tapette et réfléchissons à la question suivante : « Pourquoi le moustique est-il mort ? » Le moustique que vous avez écrasé contient tous les éléments chimiques indispensables à la vie qu’un évolutionniste souhaiterait trouver dans une soupe primitive. Mais nous savons que l’évolution ne tirera rien de cette « soupe » de moustique. Pourquoi donc cet insecte est-il mort ? Il est mort parce qu’en l’écrabouillant, vous l’avez désorganisé !
La « mécanique » du moustique étant détruite, son organisme n’est plus viable. Au niveau cellulaire, il faut, au bas mot, des milliers de « machines » semblables pour que la vie puisse apparaître. Autrement dit, l’évolution à partir d ‘éléments chimiques est impossible.
L’évolutionniste Dawkins admet le problème en stipulant qu’il faut « une mécanique » comme point de départ :
« Un photocopieur peut faire des tirages mais ne peut pas émerger spontanément du néant. Les biomorphes se répliquent facilement dans un environnement issu d’un programme informatique bien adapté, mais ils sont incapables de rédiger leurs propres programmes ou de construire des ordinateurs. La théorie de l’horloger aveugle est extrêmement puissante, étant donné qu’on peut postuler une réplication et, partant, une sélection cumulative. Mais si la réplication nécessite une mécanique complexe, vu que la seule manière connue d’expliquer l’apparition d’une mécanique complexe soit la sélection cumulative, nous sommes alors confrontés à un problème. »28
Pour être un problème, c’en est un ! Plus nous analysons les rouages de la vie, plus le problème devient complexe et plus nous constatons que la vie n’a pu émerger toute seule. Non seulement il faut une source d’information pour rendre la vie possible, mais il faut également que les « machines » complexes, qui font partie de la chimie du vivant, soient là dès le départ !
Des scientifiques et des enseignants ont essayé de contourner les problèmes que nous venons d’évoquer par des spéculations. Ils prétendent, en effet, que la vie a pu démarrer toute seule si l’on admet que tous les produits chimiques constitutifs de la molécule de l’hérédité (et l’information qu ‘elle contient) se soient assemblés à un moment donné dans le passé.
Comme nous l’avons déjà dit, le vivant est construit sur l’information. D’ailleurs, on estime que parmi les milliards de cellules qui constituent le corps humain, la quantité d’information génétique d’une seule cellule correspond au moins à 1000 livres de 500 pages dactylographiées. A l’heure actuelle, certains savants pensent que ces chiffres sont largement sousestimés.
D’où vient toute cette information ? Certains tentent de donner l’explication suivante : « Imaginez un professeur qui place toutes les lettres de l’alphabet dans un chapeau. Il le fait ensuite circuler dans la classe en demandant à chaque étudiant de tirer une lettre au hasard. »
Il nous est facile d’imaginer que trois étudiants puissent (même si cette probabilité est infime) tirer coup sur coup trois lettres, par exemple B, A, S. Rassemblez ces trois lettres et vous aurez l’anagramme BAS. Le professeur en conclut qu’avec un laps de temps suffisant (bien que cela paraisse hautement improbable), on verra apparaître une séquence de mots susceptibles de donner une phrase et, finalement, une encyclopédie entière. Puis on fait croire aux étudiants qu’on n’a pas besoin d’invoquer une Intelligence créatrice pour expliquer l’évolution de la vie à partir de substances chimiques. Pourvu que les molécules d’ADN s’assemblent dans le bon ordre, la vie peut ainsi démarrer !
Cet argument semble logique en apparence. Or cette analogie contient un défaut majeur à la base. Un peu de réflexion ! Par qui la séquence de lettres B-AS est-elle comprise ? Par un Anglais, un Allemand, un Français, un Hollandais ou un Chinois ? Ce mot n’a de sens que pour celui qui connaît la langue. En ADN d’autres termes, cette séquence de lettres ne se comprend qu’à l’intérieur d’un système linguistique ou d’une méthode de traduction !
Dans l’ADN d’une cellule, l’ordre des molécules n’a de sens que s’il existe un langage (c’est-à-dire d’autres molécules) dans la biochimie de la cellule capable de le décripter ! Sans ce code, l’ADN est dénué de sens et inversement. Les choses se compliquent quand ce système langagier, capable de déchiffrer l’ordre des molécules de l’ADN, est luimême codé par l’ADN ! Voilà encore une autre de ces machines qui doit être au complet et déjà présente dès le départ pour que la vie apparaisse !
Nous avons montré précédemment que l’information ne provient pas des mutations, ce prétendu mécanisme de l’évolution. Mais y a-t-il une autre explication possible qui nous permette d’affirmer que l’information a jailli de la matière ?
Werner Gitt a clairement démontré que, scientifiquement parlant, nous savons très bien que l’information ne peut émerger de façon aléatoire du désordre. Il faut toujours plus d’informations pour produire de l’information, et, en fin de compte, une intelligence pour enfanter cette information :
« Une codification découle toujours d’un processus mental (elle nécessite une intelligence à l’origine ou un inventeur) . . . Il faut bien insister sur le fait que la matière, en tant que telle, est incapable de générer un code. Toutes les expériences montrent que seul un être intelligent, créatif et doté d’un libre arbitre, peut l’avoir conçue. »29
« Il n’existe aucune loi naturelle, aucun processus physique ou phénomène matériel connus indiquant que l’information puisse naître de la matière. »30
« Il n’existe aucune loi naturelle, aucun processus, ni succession d’événements connus qui nous permettent d’affirmer que l’information ait jailli toute seule de la matière. »31
Nous pouvons donc en conclure que la quantité énorme d’information présente dans les êtres vivants a dû initialement découler d’une Intelligence, sans doute infiniment supérieure à la nôtre. Mais certains objecteront que cette source d’information vient forcément d’une source ou d’une intelligence encore plus grande.
Toutefois, en raisonnant de la sorte, on peut s’interroger sur l’origine de cette information ou de cette intelligence supérieure, ainsi que sur l’origine de l’origine et extrapoler à l’infini à moins que . . . .
. . . A moins qu’il y ait une source d’intelligence infinie qui dépasse notre entendement bien limité. N’est-ce pas d’ailleurs ce que déclare la Bible quand elle dit « Au commencement, Dieu . . . » ? Le Dieu de la Bible est un Être infini qui n’est pas limité par le temps ou l’espace, ou je ne sais quoi encore. Même Richard Dawkins le reconnaît :
« Une fois qu’il nous est tout simplement permis de postuler une complexité organisée, même s’il ne s’agit que du système de réplication de l’ADN, il est alors assez aisé d’en faire le catalyseur d’autres systèmes complexes. C’est, en effet, le thème central de cet ouvrage. Bien entendu, un Dieu capable de concevoir intelligemment quelque chose d’aussi complexe que le système de réplication de l’ADN doit être au moins aussi complexe et organisé que ce mécanisme proprement dit. Il l’est d’autant plus si nous Le reconnaissons capable également d’assurer des fonctions aussi avancées que d’écouter les prières et de pardonner les péchés.
Expliquer l’origine de l’ADN en invoquant l’existence d’un architecte supranaturel revient à ne rien expliquer du tout, car l’origine de cet architecte demeure inconnue. Il ne nous reste plus qu’à dire : ‘Dieu a toujours été’, et si vous vous esquivez en cherchant une solution de facilité, vous pourriez tout aussi bien dire que ‘l’ADN a toujours existé’ ou que ‘la vie a toujours existé’, et le tour est joué. »32
Quelle est donc la position la mieux étayée du point de vue de la logique ? Dire que la matière a toujours existé (ou est apparue toute seule, sans raison aucune), qu’elle s’est organisée pour former des systèmes d’information, contrairement à tout ce que l’on observe en science ? Ou faut-il admettre qu’un Être infini, le Dieu de la Bible, source d’intelligence infinie,33 a créé des systèmes d’information nécessaires à la vie, CE QUI EST EN PLEIN ACCORD AVEC les véritables données de la science ?
Si la vraie science confirme ce que dit la Bible en reconnaissant l’existence d’un Dieu Créateur infini, pourquoi tous les savants intelligents ne l’acceptentils pas ? Michael Behe répond à cette question :
« . . . La réticence que certains savants éprouvent à adopter la théorie d’une intelligence créatrice tient principalement à des considérations philosophiques. Des savants reconnus et respectés ainsi que beaucoup d’autres personnes n’acceptent pas qu’il puissent exister quelque chose au-delà de la nature. Ils refusent l’idée selon laquelle un Être surnaturel aurait agi sur la nature, peu importe la brièveté et l’efficacité de cette interaction. »
« En d’autres termes, . . . ils imposent à priori leurs vues philosophiques à la science, ce qui restreint le champ des explications qu’ils vont adopter pour rendre compte du monde physique et conduit parfois à des comportements plutôt bizarres. »34
Le nœud du problème est là : si l’on accepte que Dieu soit notre Créateur, alors nous Lui appartenons. Si ce Dieu est le Dieu de la Bible, alors Il est notre Maître. Il a donc le droit d’établir les règles de vie auxquelles nous devons nous conformer. Ce qui est plus important encore, c’est qu’Il nous dit également dans la Bible que nous sommes en rébellion contre Lui. A cause de cette rébellion (qu’on appelle péché), notre corps est voué à la mort ; mais nous vivrons éternellement avec Lui ou bien nous serons bannis de Sa présence et condamnés. Mais voici la bonne nouvelle : Dieu nous a donné le moyen d’être délivrés de notre péché de rébellion si bien que ceux qui s’approchent de Lui par la foi et la repentance peuvent recevoir le pardon des péchés et passer l’éternité avec Dieu (ce point est analysé plus en détail à la fin de cette brochure).
Par définition, l’Être infini a toujours existé ; personne n’a donc créé Dieu. Il est Celui qui existe par nature ; Il est le grand « Je suis » de la Bible 35. Il est en dehors du temps puisqu’Il en est, en fait, le Créateur.
Vous allez sans doute me rétorquer la chose suivante : « Cette affirmation veut dire que je dois accepter par la foi puisque je ne peux pas tout comprendre ».
Nous lisons dans l’épître aux Hébreux : « Or, sans la foi, il est impossible de Lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie aussi que Dieu existe, et qu’Il est le rémunérateur de ceux qui Le cherchent » (Hébreux 11 : 6).
Comment allons-nous donc définir la foi chrétienne ? Contrairement à ce que certains pensent, il ne s’agit pas d’une foi aveugle. En fait ce sont bien les évolutionnistes qui ont une foi aveugle 36, eux qui nient l’existence d’un Créateur. Ils sont obligés de croire en quelque chose qui va à l’encontre des faits scientifiques (par exemple, que l’information peut naître par hasard, du désordre). Mais par le SaintEsprit, Christ ouvre vraiment les yeux des chrétiens pour qu’ils voient combien leur foi repose sur du concret. 37
La foi chrétienne peut être étayée rationnellement. C’est pourquoi la Bible stipule clairement que tous ceux qui ne croient pas en Dieu sont inexcusables.
« En effet, les perfections invisibles de Dieu, Sa puissance éternelle et Sa divinité, se voient comme à l’œil nu, depuis la création du monde, quand on les considère dans Ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables . . . » (Romains 1 : 20)
Ce qui est palpitant pour un chrétien, c’est de savoir que la Bible n’est pas simplement un livre religieux parmi tant d’autres, mais la Parole du Dieu Créateur, comme elle-même le prétend. 38
Seule la Bible nous explique pourquoi le beau et le laid existent, pourquoi la vie et la mort sont là, la santé et la maladie, l’amour et la haine. Seule la Bible nous donne un récit authentique et fiable concernant l’origine de toutes les composantes fondamentales de la vie et de l’univers.
Les récits historiques de la Bible ont été confirmés maintes et maintes fois par l’archéologie, la biologie, la géologie et l’astronomie. Ses pages ne contiennent aucune contradiction, ni information erronée, bien que la Bible ait été écrite sur plusieurs siècles par des auteurs différents, tous inspirés par le Saint-Esprit.
Des savants appartenant aux diverses disciplines scientifiques ont publié des centaines de livres et de cassettes pour défendre l’exactitude de la Bible en tant que révélation donnée par Dieu aux hommes. Elle ne nous dit pas seulement qui nous sommes et d’où nous venons, mais elle nous apporte la bonne nouvelle, à savoir que nous pouvons passer l’éternité avec notre Seigneur et Sauveur.
(On peut obtenir aisément ces documents fascinants en écrivant aux adresses indiquées au début de cette brochure.)
Le but de « Answers in Genesis » est de rendre gloire et honneur à Dieu le Créateur et d’affirmer la véracité des récits bibliques relatant l’histoire et l’origine réelle du monde et de l’humanité.
Le début de cette histoire vraie nous annonce la mauvaise nouvelle de la rébellion d’Adam qui fit entrer dans le monde la mort, la souffrance, ainsi que la séparation d’avec Dieu. Nous en voyons les conséquences tout autour de nous. Les êtres humains sont, par nature, pécheurs dès leur conception (Psaume 51 : 7) et ne peuvent vivre avec un Dieu saint, mais sont condamnés à être séparés de Dieu.
Mais la bonne nouvelle est que Dieu a pourvu un moyen merveilleux pour nous délivrer du péché. La Bible nous apprend que Dieu a envoyé Jésus-Christ, Son fils unique, afin d’être le sacrifice parfait et de subir toute la condamnation du péché, la mort, pour vous et pour moi. Le Seigneur Jésus-Christ est Créateur du monde (Colossiens 1 : 6) et vint sur terre en tant que Dieu-homme.
«Christ est ressuscité des morts, Il est les prémices de ceux qui sont morts. Car, puisque la mort est venue par un homme, c’est aussi par un homme qu’est venue la résurrection des morts. Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ (I Corinthiens 15 : 20-22).
Le Seigneur Jésus-Christ est mort sur la croix, mais Il est ressuscité le 3ème jour, triomphant de la mort afin que quiconque croit en Lui et L’accepte dans sa vie puisse revenir à Dieu et vivre pour l’éternité avec le Créateur. «Car Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.» (Jean 3 : 16) «Si nous confessons nos péchés, Il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité.» (I Jean 1 : 9).
Pour ceux qui n’acceptent pas par la foi ce que le Christ a fait pour eux, et ne reconnaissent pas leur nature pécheresse et leur besoin de rédemption (le besoin que Christ paye la rançon pour que nous soyons libérés du péché et de la mort), la Bible nous dit que ceux-là vivront éternellement mais seront à jamais séparés de Dieu dans un lieu de tourments, l’enfer. Mais pour ceux qui ont donné leur vie au Seigneur, c’est un merveilleux message ! Quel merveilleux Sauveur ! Quel merveilleux salut en Christ le Créateur !
(Pour plus d’informations sur ce que la Bible dit au sujet de la vie éternelle, contactez le bureau « Answers in Genesis » le plus proche.)
Le Dr Gary Parker, un créationniste, argumente que la sélection naturelle a bien lieu mais qu’elle agit comme un « conservateur » et qu’elle n’a donc rien à voir avec le fait qu’un organisme se transforme en un autre organisme ! « La sélection naturelle est simplement un des processus agissant actuellement dans notre monde ‘corrompu’ afin de permettre la dissémination des espèces créées sur toute la terre dans toute sa variété écologique et géographique (et souvent, aujourd’hui, en dépit de la pollution causée par l’homme). » Parker, Gary. 1994. Creation Facts of Life, Master Books, Green Forest, Arkansas. p.75.
Richard Lewontin est un évolutionniste et un anticréationniste déclaré, mais il reconnaît très honnêtement les mêmes limites à la sélection naturelle que celles avancées par les scientifiques créationnistes : « la sélection naturelle agit essentiellement afin de permettre aux organismes de maintenir leur état d’adaptation plutôt que de l’améliorer. »
La sélection naturelle ne conduit pas vers une amélioration continuelle (évolution) ; elle sert uniquement à préserver des caractéristiques que les organismes possèdent déjà (création). Lewontin souligne également que les espèces éteintes semblent avoir été aussi capables de survivre que les espèces modernes, et il ajoute : « la sélection naturelle ne semble pas améliorer, à long terme, les chances de survie d’une espèce, mais la rend simplement capable de suivre ou de se maintenir dans un environnement changeant constamment. »
« Il me semble que la sélection naturelle fonctionne uniquement parce que chaque espèce a été créée avec suffisamment de variété pour se multiplier et remplir la terre dans toute sa variété écologique et géographique. » Parker, Gary. 1994. pp. 84–86
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