La Bible nous fournit un cadre permettant de situer les dinosaures sur une période de quelques milliers d’années et d’élucider le mystère qui entoure la chronologie de leur existence ainsi que de leur sort final.
Les dinosaures servent surtout à l’endoctrinement des enfants (comme des adultes) à l’idée que la Terre aurait des millions d’années d’existence. Pourtant la Bible nous fournit un cadre permettant de situer les dinosaures sur une période de quelques milliers d’années et d’élucider le mystère qui entoure la chronologie de leur existence et de leur sort final. Citons deux textes de référence, à savoir Genèse 1.24–25 et Job 40.10–19.
Nombreux sont ceux qui pensent que les dinosaures et leur disparition sont enveloppés d’une brume de mystère si épaisse qu’il est impossible de connaître leur origine, de les situer dans le temps ou de savoir ce qu’ils sont devenus. Or, les dinosaures ne sont mystérieux que si l’on accepte une explication de leur passage sur Terre fondée sur l’évolutionnisme.
Selon les évolutionnistes : les dinosaures se seraient mis à évoluer il y a quelques 235 millions d’années.1 Aucun être humain n’aurait d’ailleurs vécu en même temps que les dinosaures. Leur histoire se trouverait consignée dans des couches de fossiles déposées au cours de millions d’années. Or, tel était leur succès en tant que groupe d’animaux qu’ils auraient enfin pu dominer la Terre. Toutefois, il y a environ 65 millions d’années, un évènement se serait produit qui aurait tout bouleversé. Les dinosaures auraient disparus. En effet, la plupart des évolutionnistes pensent qu’un cataclysme, tel qu’un impact d’astéroïde, les aurait exterminés. Par contre, d’autres (et ils sont nombreux) affirment que certains dinosaures auraient néanmoins évolué pour devenir des oiseaux et donc voleraient encore au-dessus de nous aujourd’hui, ayant échappé ainsi à l’extinction.2
Les dinosaures ne sont pas du tout mystérieux si l’on accepte le récit biblique qui est totalement différent.
Selon la Bible : les dinosaures sont entrés en existence il y a environ 6.000 ans.3 En effet, Dieu a créé les dinosaures, ainsi que les autres animaux terrestres, le 6e jour de la Semaine de la création (Genèse 1.20–25, 31). Or, Adam et Ève furent également créés le 6e jour : les dinosaures ont donc vécu en même temps que les humains. Ils n’ont pas été séparés par un gouffre de temps incommensurable.
Les dinosaures n’auraient pas pu disparaître avant l’apparition des humains, car ils n’ont pas précédé ces derniers. Or, la mort, les carnages, la maladie et la souffrance sont le résultat du péché d’Adam (Genèse 1.29–30 ; Romains 5.12, 14 ; 1 Corinthiens 15.21–22).
Des représentants de tous les baramin (types en hébreu) d’animaux terrestres dotés de poumons, y compris du groupe des dinosaures, sont montés à bord de l’arche de Noë, mais les autres ont péri dans les conditions cataclysmiques provoquées par le Déluge, les restes de grand nombre de ces animaux se transformant en fossiles.
À l’issue du Déluge, il y a environ 4.300 ans, les animaux restants, y compris les dinosaures, sont descendus de l’Arche et ont vécu dans le monde actuel avec les humains. À cause du péché, les jugements que représentent la Malédiction et le Déluge ont grandement transformé la Terre. En effet, le changement climatique postdiluvien, la pénurie de nourriture, la maladie et l’activité humaine ont contribué à la disparition de nombreux types d’animaux. Ainsi, les dinosaures, comme beaucoup d’autres créatures, se sont progressivement éteints. Alors, pourquoi ce grand mystère autour des dinosaures ?
Comment peut-il y avoir autant d’avis aussi radicalement opposés pour expliquer les dinosaures ? Que l’on soit évolutionniste ou que l’on accepte le récit historique de la Bible, cela ne change rien aux preuves de l’existence des dinosaures. En effet, tous les scientifiques disposent des mêmes données : ils se trouvent sur la même Terre et face aux mêmes fossiles, aux mêmes êtres vivants, au même univers.
Puisque les éléments d’observation sont les mêmes, comment se fait-il que les explications soient aussi divergentes ? La raison en est que les scientifiques ne disposent que du présent, étant donné que les fossiles n’existent que dans le présent, mais qu’ils tentent toutefois de les relier au passé. « Que s’est-il produit dans le passé, se demandent-ils, pour que les dinosaures fassent leur apparition pour ensuite se faire exterminer en laissant autant de vestiges fossilisés de leur passage sur Terre ? »4
Le genre de science qui traite ce type de question se dénomme la science historique (voire des origines) et se distingue de la science opérationnelle, une démarche différente qui a permis d’aboutir, par exemple, aux ordinateurs, aux produits alimentaires à faible prix, à la conquête de l’espace ou encore à l’électricité. La science des origines c’est l’étude du passé, échappant ainsi à l’expérimentation directe, tandis que la science opérationnelle examine le fonctionnement actuelle de l’univers et peut donc être soumise à des expériences reproductibles. Puisqu’il est difficile de reconstruire le passé, les spécialistes des fossiles (paléontologues) ont des opinions discordantes au sujet des dinosaures.5 Un écrivain a dit que « la paléontologie (l’étude des fossiles) c’est un peu comme la politique : le ton monte vite et il est facile de tirer des conclusions très divergentes à partir du même ensemble d’éléments observés. »6
Un paléontologue qui croit le récit de la Bible (livre qui se proclame être la Parole de Dieu)7 tirera des conclusions différentes de celles d’un athée qui, lui, rejette la Bible. Le déni volontaire de la Parole de Dieu (2 Pierre 3.3–7) est, en effet, à l’origine de nombreuses controverses sur la science historique.
Beaucoup pensent que la Bible n’est qu’un livre sur la religion ou le salut. Pourtant elle traite de bien plus de thèmes que cela. En effet, la Bible c’est non seulement le manuel d’histoire de l’univers, mais aussi la révélation du destin futur de celui-ci. Elle relate les évènements du commencement des temps, les grandes lignes de l’histoire, telles que l’arrivée dans le monde du péché et de la mort, la destruction de la surface entière de la planète par l’eau, l’apparition des différentes langues à la tour de Babel, le récit de la venue du Fils de Dieu sous forme humaine, Sa mort et Sa Résurrection, ainsi que les nouveaux cieux et la nouvelle Terre futurs.
En fin de compte, seules deux modes de raisonnement sont possibles : ou bien le point de départ, le fondement de toute pensée (y compris la biologie, l’histoire ou la géologie), c’est la révélation divine, ce qui aboutira donc à une vision chrétienne du monde; ou bien le point de départ, le fondement de toute pensée, c’est les croyances humaines (telles que le récit évolutionniste), ce qui mènera alors à une vision laïque du monde.
La plupart des chrétiens ont subi un endoctrinement par les médias et systèmes éducatifs, ce qui les a induits à adopter une démarche laïque. Par conséquent, ils ont tendance à appliquer à la Bible un raisonnement laïc plutôt que d’utiliser la Bible afin de construire leur pensée (Romains 12.1–2; Ephésiens 4.20-24).
Pourtant, la Bible déclare que « la connaissance commence par la crainte de l’Éternel » (Proverbes 1.7) et que « le commencement de la sagesse, c'est la crainte de l'Eternel » (Proverbes 9.10).
Lorsqu’une vision du monde fondée sur l’évolutionnisme constitue notre point de départ pour l’étude de l’histoire (surtout lorsqu’il n’existe ni témoins, ni témoignage écrit), alors celle-ci servira de grille de lecture pour les éléments d’observation en existence aujourd’hui, d’où l’explication évolutionniste des dinosaures exposée plus haut.
Lorsque, par contre, notre point de départ pour tout évènement historique est la vision biblique de l’histoire fondée sur le rapport écrit d’un témoin oculaire (Dieu), alors celle-ci servira de grille de lecture pour ces mêmes éléments d’observation, d’où l’explication biblique présentée plus haut.
On retrouve des ossements fossilisés partout dans le monde. Si de nombreuses trouvailles ne concernent que quelques fragments d’os, il est vrai que des squelettes presque complets ont également été découverts. Or, les scientifiques ont pu décrire un grand nombre de types différents de dinosaures en fonction de caractéristiques particulières telles que la structure du crâne ou des membres.8
La Bible nous enseigne que Dieu a créé différentes sortes d’animaux terrestres le 6e jour de la Semaine de la création (Genèse 1.24–25). Puisque les dinosaures sont des animaux terrestres, les divers types de dinosaures ont forcément été créés ce jour-là aussi.9
Les évolutionnistes prétendent que les dinosaures auraient évolué à partir d’un reptile quelconque qui, lui, aurait à son tour évolué à partir d’amphibiens. Pourtant ils ne peuvent citer aucune forme transitionnelle (entre les deux) permettant d’étayer leur argument. Les arbres généalogiques publiés dans les ouvrages évolutionnistes présentent de nombreux types distincts de dinosaures, mais les lignes qui les relient à un soi-disant ancêtre commun ne sont qu’hypothétiques. Ces lignes apparaissent d’ailleurs en pointillé, justement parce qu’elles ne sont appuyées par aucune preuve sous forme de fossile. Concrètement, les évolutionnistes sont tout simplement incapables de prouver leur croyance selon laquelle les dinosaures auraient eu un non-dinosaure comme ancêtre.
Il est rare qu’un scientifique puisse déterrer un dinosaure avec toute sa chair intacte. Et même lorsqu’il retrouve tous les os, il dispose de moins de 40 pourcent de l’animal pour en deviner l’apparence originale. En effet, ces os ne révèlent pas, par exemple, la couleur de l’animal, même si l’on a découvert quelques impressions de peau fossilisées qui nous permettent d’en établir le grain. Or, étant donné la diversité des couleurs observée chez les reptiles vivant aujourd’hui, il est possible qu’il ait existé une grande variété de couleurs, de grains de peau, etc, chez les dinosaures aussi.
Lorsqu’ils reconstruisent les dinosaures à partir de vestiges osseux, les scientifiques ont recours à des suppositions de tout genre et sont souvent en désaccord les uns avec les autres.
D’autre part, lorsqu’ils reconstruisent les dinosaures à partir de vestiges osseux, les scientifiques ont recours à des suppositions de tout genre et sont souvent en désaccord les uns avec les autres. Par exemple, un débat fait rage encore sur la question de si les dinosaures étaient des animaux à sang chaud ou froid. Il est même difficile de savoir le sexe d’un dinosaure à partir de ses os. En effet, la spéculation joue un rôle important dans ce genre de question.
Enfin, les scientifiques se trompent parfois dans leurs reconstructions et doivent les corriger lorsque d’autres ossements sont découverts. Par exemple, on ne retrouve plus le fameux brontosaure dans les dictionnaires les plus récents, car celui qui l’avait « découvert » avait placé la mauvaise tête sur un dinosaure déjà nommé, à savoir l’apatosaure.
Les ouvrages laïcs vous diront que la première découverte de ce qui serait par la suite appelé dinosaure eut lieu en 1677, lorsque le docteur Robert Plot trouva des os tellement énormes qu’il pensait qu’ils appartenaient à un éléphant gigantesque, voire même à un géant humain.10
D’après la tradition, en 1822, pendant qu’elle se promenait sur une petite route dans la campagne du Sussex en Angleterre, une certaine Mary Anne Mantell aurait trouvé une pierre qui étincelait au soleil. Lorsqu’elle la montra à son mari médecin et collectionneur de fossiles, le docteur Mantell aurait remarqué qu’elle contenait une dent ressemblant à celle d’un reptile moderne, sauf qu’elle était bien plus grande. Il conclut qu’elle provenait d’un quelconque reptile disparu et herbivore dont les dents ressemblaient à celles de l’iguane. Puis, en 1825, il appela le propriétaire de cette dent iguanodon (dent d’iguane). Ce fut précisément le docteur Mantell qui allait commencer à populariser la notion de « l’ère des reptiles ».11
Cependant, d’un point de vue biblique, ces « découvertes » ne constituent que des redécouvertes. Car ce fut Adam qui découvrit les dinosaures, lorsqu’il les observa pour la première fois.
Les évolutionnistes prétendent que les dinosaures vivaient il y a des millions d’années. Mais il ne faut pas oublier que lorsqu’ils déterrent un os de dinosaure, il n’y a pas d’étiquette collée dessus indiquant la date. En effet, l’évolutionniste doit obtenir sa date par des méthodes indirectes de datation que d’autres scientifiques remettent, d’ailleurs, en question. Or, de nombreux éléments de preuve permettent de démentir ces millions d’années.12
Dieu nous dit-il quand est-ce qu’il a créé le Tyrannosaurus rex ? Nombreux sont ceux qui diraient que non. Pourtant la Bible déclare que Dieu créa toute chose en six jours ordinaires. Or, il créa les animaux terrestres, dont les dinosaures, le 6e jour (Genèse 1.24–25), ce qui nous donne une date d’environ 6.000 ans, à savoir la date approximative de la création obtenue par cumulation des années précisées dans la Bible.13 Par conséquent, puisque T. rex était un animal terrestre et que Dieu créa tous les animaux terrestres le 6e jour, alors Dieu créa T. rex ce même jour.
D’autre part, la Bible nous enseigne qu’avant l’arrivée du péché, il n’y avait ni mort, ni effusion de sang, ni maladie ni souffrance.14 Or, si l’on veut adopter une approche cohérente pour la lecture de l’ensemble de la Bible, à savoir de la Genèse jusqu’à l’Apocalypse, en interprétant les écritures par les écritures, alors on est contraint d’admettre que la mort et l’effusion de sang des hommes comme des animaux ne sont intervenues qu’après le péché d’Adam. D’ailleurs, le premier animal est mort lorsque Dieu versa le sang de cette bête dans le jardin d’Éden et habilla Adam et Ève (Genèse 3.21). Soit dit en passant qu’il s’agissait là d’un symbole d’expiation du péché, préfigurant ainsi le sang du Christ qui devait être versé pour nous. Il est donc impossible qu’il ait pu exister, avant l’avènement du péché, des ossements d’animaux morts sans que cela porte atteinte au sens même de l’Évangile.
Par conséquent, les dinosaures ont dû mourir après l’avènement du péché dans le monde et non pas avant. Ainsi, il est impossible que les ossements de dinosaures puissent remonter à des millions d’années, puisque cela ne fait que quelques milliers d’années qu’Adam marchait sur la Terre.
Si les humains avaient vu les dinosaures, il serait logique de supposer que des textes anciens, tels que la Bible, y fassent allusion. Or, la Bible de Genève fut publiée en 156015 et, d’après certains, puisque le mot « dinosaure » ne figure ni dans cette version ni dans d’autres traductions, la Bible ne les mentionne donc pas.
Pourtant il a fallu attendre 1841 pour que le mot « dinosaure » soit inventé.16 Lorsqu’il a examiné les ossements d’iguanodon et de mégalosaure, Sir Richard Owen, célèbre anatomiste britannique et premier conservateur du British Museum (d’ailleurs fervent antidarwiniste), s’est rendu compte qu’il s’agissait d’un groupe singulier de reptiles non encore répertorié. C’est lui qui a élaboré le terme « dinosaure » à partir du grec pour « lézard terrible ».17
Il est donc normal que le mot « dinosaure » n’apparaisse pas dans le Bible de Genève, car il n’existait pas encore à l’époque de cette traduction.
Existerait-il un autre terme pour « dinosaure » ? Dans le monde entier, on raconte des légendes de dragons. Or, de nombreuses descriptions de dragons correspondent aux caractéristiques d’espèces particulières de dinosaures. S’agit-il de rencontres avec des créatures qui portent aujourd’hui ce nom ?
Tout comme les légendes de déluge, fondées sur le vrai Déluge mondial (le Déluge de Noé), celles des dragons sont peut-être inspirées de rencontres avec de vrais animaux que nous appelons aujourd’hui dinosaures. Grand nombre de descriptions de ces dragons terrestres concordent avec ce que nous savons des dinosaures.
La Bible déclare dans Genèse 1.21 : « Dieu créa les grands poissons et tous les animaux vivants capables de se déplacer : l’eau en pullula selon leur espèce. » Or, le mot hébreu qui correspond dans ce contexte à « grands poissons » est traduit ailleurs comme « dragon » (hébreu : tannin). Ainsi, dans le premier chapitre de la Bible, il se peut que Dieu fasse allusion aux énormes dragons de la mer (animaux marins de type dinosaure) qu’il avait créés.
D’autres passages de la Bible parlent également de dragons vivant dans la mer : « dragons sur les eaux » (Psaume 74.13) ; « Il tuera le dragon qui est dans la mer » (Ésaïe 27.1 version anglaise KJV). Or, si le mot « dinosaure » désigne stricto sensu des animaux terrestres, les reptiles marins et volants sont souvent assimilés aux dinosaures. Il est donc possible que la catégorie des dragons marins renfermait des animaux de type dinosaure tels que les mosasaures.18
Job 41 décrit un énorme animal vivant dans la mer, le Léviathan, qui crachait même du feu. Cette bête ressemblait peut-être au « super croco » de 12 mètres, le Sarcosuchus imperator,19 ou encore au Liopleurodon de 25 mètres.
La Bible mentionne également le « serpent volant » (Ésaïe 30.6). Il pourrait s’agir d’un des ptérodactyles que l’on nomme communément « dinosaures volants » tels que le ptéranodon, le rhamphorhynque, ou encore Ornithocheirus.20
Peu après le Déluge, Dieu montrait à un certain Job sa grandeur en tant que Créateur en lui rappelant l’animal terrestre le plus énorme de sa création :
Vois donc le Béhémoth que j’ai fait aussi bien que toi ! Il mange l'herbe comme le bœuf. Vois donc : sa force est dans ses flancs et sa vigueur dans les muscles de son ventre. Il raidit sa queue semblable au cèdre ; les tendons de ses hanches sont entrelacés. Ses os sont des tubes d’airain, ses membres sont comme des barres de fer. Il est le chef-d’œuvre de Dieu, son créateur lui a donné son épée. (Job 40.10–14 [ou 15-19 dans certaines éditions]).
L’expression « chef-d’œuvre de Dieu » donne à supposer qu’il s’agissait de l’animal terrestre le plus grand que Dieu avait créé. Quel type d’animal était donc le « béhémoth » ?
Ne sachant pas très bien de quel animal il s’agissait, les traducteurs de la Bible se sont contentés d’une simple translittération du mot hébreux béhémoth (par exemple, dans la version d’Ostervald, citée plus haut, et plusieurs traductions anglaises, entre autres). Toutefois, de nombreux commentaires bibliques et notes de bas de page fournies dans différentes éditions de la Bible spéculent que le « béhémoth » est « peut-être un hippopotame ou un éléphant ».21 Certaines version de la Bible vont jusqu’à traduire « béhémoth » de cette manière.22 Or, à part le fait que ni l’éléphant ni l’hippopotame n’est l’animal terrestre le plus grand de la création (certains dinosaures les dépassaient de loin), cette supposition n’a aucun sens, puisque la queue du béhémoth est comparée à un cèdre, à savoir à un grand arbre (verset 12 [ou 17 dans certaines éditions]).
En effet, la petite queue de l’éléphant ne ressemble en rien à un cèdre (et celle de l’hippopotame ressemble d’ailleurs à un simple repli de peau). Il est donc évident que ni l’éléphant ni l’hippopotame ne pourrait être le « béhémoth ».
Aucun animal vivant n’arrive à la cheville de cette créature. Par contre, le béhémoth ressemble énormément au brachiosaure, l’un des plus grands dinosaures.
Le documentaire The great dinosaur mystery,23 présente plusieurs récits de dragons :
D’autre part, des pétroglyphes (motifs gravés dans la roche) ont été découverts représentant des animaux aux allures de dinosaures.24
Bref, au cours des siècles, les dragons ont été très présents dans la vie des hommes. Or, la description de ces animaux concorde avec ce que nous savons des dinosaures. Aussi, la Bible mentionne-t-elle ces créatures, même celles qui vivaient dans la mer ou sillonnaient le ciel. Il existe d’ailleurs quantité de preuves historiques, autres que celles-ci, de la coexistence de ces bêtes et des êtres humains.
Des éléments de preuve physiques nous permettent également de conclure que les ossements de dinosaures ne sont pas âgés de millions d’années. En effet, des scientifiques de l’Université d’état du Montana ont découvert des ossements de T. rex qui n’étaient pas entièrement fossilisés. D’ailleurs, certaines sections de ces ossements ressemblaient à du tissu osseux frais et contenait même ce qui semblait être des globules sanguins et de l’hémoglobine. Si ces ossements datent vraiment de dizaines de millions d’années, alors les cellules sanguines ainsi que l’hémoglobine se seraient totalement désintégrées.25 D’autre part, il ne devrait pas y avoir de tissus osseux « frais » si ces ossements ont réellement des millions d’années.26 Les scientifiques racontent :
Une lueur ambrée provenait d’une fine lamelle d’os de T. rex placée sous l’objectif de mon microscope. . . Des murmures d’étonnement se répandirent dans le laboratoire, car j’avais focalisé l’objectif sur un détail des vaisseaux osseux qui nous avait jusqu’alors échappé : des petits objets ronds, d’un rouge translucide avec un centre de couleur foncée. . . Des globules sanguins ? C’est bien ce qu’évoquaient leur forme et leur localisation. Pourtant les cellules sanguines sont essentiellement composées d’eau et n’auraient pas pu être préservées dans un tyrannosaure vieux de 65 millions d’années. . . Or l’échantillon d’os qui nous avait autant enthousiasmés provenait d’un beau spécimen presqu’entier de Tyrannosaurus rex déterré en 1990. . . Lorsque l’équipe avait introduit ce dinosaure au laboratoire, nous avions d’ailleurs remarqué que certaines zones profondes de l’os long de la jambe n’étaient pas complètement fossilisées. . . Pour l’instant, nous estimons que ces éléments appuient la thèse selon laquelle nos coupes d’os de T. rex auraient pu contenir des fragments préservés d’hème et d’hémoglobine. Il faudra toutefois approfondir ces travaux avant de pouvoir annoncer sans le moindre doute que des composés sanguins sont en effet présents dans les tissus ce spécimen de T. rex.27
Enfin, on a retrouvé des os non-fossilisés d’hadrosaure sur le versant nord de l’Alaska.28 Des scientifiques créationnistes ont d’ailleurs recueilli des spécimens de ces os congelés (et non-fossilisés) en Alaska.29 Certes, les évolutionnistes ne manqueraient pas de dire que ces ossements sont restés congelés pendant plusieurs millions d’années depuis que ces dinosaures sont supposés avoir disparus. Pourtant il est impossible que des os puissent survivre à des millions d’années d’existence sans être minéralisés. C’est en effet un casse-tête pour celui qui croit à une « ère des dinosaures » remontant à des millions d’années, mais pas pour celui qui fonde son raisonnement sur la Bible.
Les films du genre Jurassic Park ou Le monde perdu dépeignent la plupart des dinosaures en carnivores agressifs. Pourtant la simple présence de dents pointues ne révèle rien du comportement d’un animal ni forcément de son régime alimentaire. Elle établit tout simplement le type de dents qu’il possédait (pour déchiqueter sa nourriture, etc), même si, par contre, l’étude des excréments fossilisés (coprolithes) a, en effet, permis aux scientifiques de déterminer les habitudes alimentaires de certains dinosaures.30
À l’origine, avant l’avènement du péché, tous les animaux, y compris les dinosaures, étaient végétariens. En effet, Genèse 1.30 déclare : « À tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel et à tout ce qui se déplace sur la terre, à ce qui est animé de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. » Et cela se passa ainsi. »
Donc, avant l’avènement du péché, même T. rex ne mangeait que des plantes. Or, certains contestent cette conclusion, citant les grosses dents de cet immense dinosaure qui servaient, insistent-ils, à attaquer des animaux. Pourtant, ce n’est pas parce qu’un animal possèdent de grosses dents pointues qu’il est carnivore. En effet, la seule certitude que l’on puisse avoir c’est qu’il a de grosses dents pointues !31
De nombreux animaux vivant aujourd’hui sont dotés de dents pointues alors qu’ils sont essentiellement herbivores.
En effet, de nombreux animaux vivant aujourd’hui sont dotés de dents pointues alors qu’ils sont essentiellement herbivores. Le panda géant en est un exemple : il ne mange que des bambous. Il est possible que ses dents pointues furent merveilleusement conçues pour son régime de bambous. Donc, afin d’expliquer pourquoi cet herbivore possède des dents ressemblant à celles des carnivores d’aujourd’hui, les évolutionnistes se trouvent contraints de dire que le panda géant avait évolué en tant que carnivore, mais s’est ensuite converti en mangeur de bambou.32
Les chauves-souris, quant à elles, se nourrissent, selon leur espèce, de fruits, de nectar, d’insectes, de petits animaux ou encore de sang, mais leur dentition ne nous permet pas de déterminer la nature de leur régime alimentaire.33 Et qu’en est-il des ours aux allures de carnivores, mais qui sont pourtant herbivores ? En effet, certains ours sont herbivores et beaucoup d’autres, si ce n’est la plupart, ont une alimentation essentiellement végétarienne.
Avant l’avènement du péché, Dieu a qualifié le monde de « très bon » (Genèse 1.31). Or, certains rejettent cette harmonie parfaite, car elle ne correspond pas à la chaîne alimentaire qu’ils observent dans le monde d’aujourd’hui. Il est cependant illusoire que de rejeter le récit de la Genèse du fait de l’état actuel du monde, à savoir maudit par le péché et donc atteint par la mort et les conflits qui en résultent. Tout a changé à cause du péché. C’est pourquoi Paul dit que la création actuelle « soupire » (Romains 8.22). Il faut, au contraire, appréhender le monde à travers une perspective biblique afin de pouvoir le comprendre.34
D’aucuns prétendent que, dans un monde idéal, les humains et les animaux auraient tout de même souffert. En effet, ces personnes postulent que même avant l’avènement du péché, Adam ou un animal aurait pu fouler des créatures minuscules sous son pied ou s’érafler contre une branche. Certes, ces situations se produisent dans le monde déchu d’aujourd’hui, car il est imparfait et souffre des conséquences de la Malédiction (Romains 8.22). Toutefois, il impossible d’interpréter la Bible à travers un prisme laïc et ainsi insister que le monde avant l’avènement du péché était identique à celui que nous apercevons aujourd’hui, car nous ignorons ce à quoi ressemblait un monde parfait, continuellement restauré et entièrement soutenu par la puissance de Dieu (Colossiens 1.17 ; Hébreux 1.3). En effet, nous n’avons jamais vécu la perfection telle que l’ont connue Adam et Ève avant l’avènement du péché.
Cependant les Écritures nous donnent quelques petits aperçus : en Deutéronome 8.4, 29.5 et Néhémie 9.21, par exemple, nous apprenons que lorsque les Israélites ont erré dans le désert durant 40 ans, ni leurs vêtements, ni leurs sandales ne se sont usés, leurs pieds ne se sont pas enflés. Lorsque Dieu soutient parfaitement toute chose, l’usure et la douleur sont simplement hors de question.
Considérons, par exemple, Chadrac, Méchac et Abed-Négo (Daniel 3.26–27). Lorsqu’ils sont sortis de la fournaise, ils ne dégageaient même pas l’odeur du feu. Là encore, le Seigneur soutenait toute chose parfaitement : impossible donc d’éprouver de la douleur. Or, dans un monde parfait, Dieu aurait soutenu toute chose, mais dans cet univers maudit, tout s’est dégradé. De nombreux exégètes estiment d’ailleurs que la scène décrite dans Ésaïe 11.6–9 du loup qui habite avec l’agneau ou du lion qui mange de la paille comme le bœuf dépeint la nouvelle Terre suite à la restauration à venir (Actes 3.21), lorsqu’il n’y aura plus ni malédiction ni mort (Apocalypse 21.1, 22.3). On voit là les animaux cohabitant paisiblement en tant qu’herbivores (c’est d’ailleurs ainsi que vivaient les animaux avant l’avènement du péché – Genèse 1.30). Or, le monde d’aujourd’hui a été radicalement transformé par le péché et la Malédiction. La chaîne alimentaire et le comportement des animaux de nos jours (qui allaient encore changer suite au Déluge – Genèse 9.2–3) ne peuvent donc pas servir de modèle pour interpréter la Bible – en effet, seule la Bible nous explique pourquoi le monde est devenu ainsi.
Au tout début, Dieu donna à Adam et à Ève la domination sur les animaux : « Dieu les bénit et leur dit : «Reproduisez-vous, devenez nombreux, remplissez la terre et soumettez-la! Dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel et sur tout animal qui se déplace sur la terre ! » (Genèse 1.28.) Pourtant, lorsque nous le regardons, le monde actuel nous fait plutôt penser à Hébreux 2.8 : « tu as tout mis sous ses pieds. En effet, en lui soumettant toute chose, Dieu n'a rien laissé qui échappe à son autorité. Maintenant pourtant, nous ne voyons pas encore que tout lui soit soumis. » Ainsi, les rapports entre l’Homme et tout ce qui l’entoure ont été transformés par le péché – en effet, toute chose ne se trouve plus « sous ses pieds » comme à l’origine.
La plupart des gens, y compris la majorité des chrétiens, ont tendance à observer le monde dans son état actuel, c’est à dire caractérisé par la mort et la souffrance, puis à interpréter la Bible à travers cette observation. Pourtant, nous sommes des êtres humains pécheurs et faillibles qui observons un monde maudit par le péché (Romains 8.22) et devrions donc plutôt utiliser comme point de départ la révélation divine, à savoir la Bible, afin de commencer à comprendre ce monde.
Alors pourquoi des crocs et des griffes ? Le docteur Henry Morris, figure fondatrice du mouvement créationniste moderne, déclare :
Avant de pouvoir répondre à la question de si des structures telles que les crocs ou les griffes faisaient partie de leur anatomie d’origine ou représentent plutôt des traits récessifs qui n’ont commencé à dominer que plus tard, grâce à un processus de sélection, ou encore sont le fruit de la mutation suite à la Malédiction ou enfin le résultat d’un autre phénomène quelconque, il faudra attendre les résultats de plus amples recherches.35
Après l’avènement du péché dans le monde, tout a basculé. En effet, il est possible que les animaux se soient mis à s’entremanger dès ce stade-là. En tous cas, arrivé aux temps de Noé, c’est en ces termes que Dieu a décrit la situation : « Dieu regarda la Terre, et voici, elle était corrompue ; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre » (Genèse 6.12).
D’autre part, Dieu a changé le comportement des animaux après le Déluge. En effet, il déclara : « Vous serez craints et redoutés de tout animal de la terre, de tout oiseau du ciel, de tout ce qui se déplace sur le sol et de tous les poissons de la mer : ils sont placés sous votre autorité » (Genèse 9.2). Il sera dorénavant plus difficile pour les humains de remplir leur mission de domination qui leur avait été conférée dans Genèse 1.28.
La formation de fossiles nécessite un ensevelissement soudain. Or, lorsqu’un animal meurt, il est généralement dévoré ou se décompose jusqu’à ce qu’il n’en reste plus aucune trace. Par contre, la formation d’un fossile exige des conditions bien particulières permettant de le préserver et de le remplacer par des minéraux, etc.
La formation d’un fossile exige des conditions bien particulières permettant de le préserver et de le remplacer par des minéraux, etc.
Autrefois, les évolutionnistes prétendaient que le registre fossile s’était formé progressivement, au fur et à mesure que des animaux mouraient et se faisaient recouvrir graduellement par des sédiments. Ils ont néanmoins reconnu plus récemment que ce registre fossile a dû subir des processus catastrophiques.36 La formation de milliards de fossiles à l’échelle planétaire et au sein de couches parfois épaisses de plusieurs kilomètres, exige l’ensevelissement rapide de la majorité de ces organismes. De nombreux évolutionnistes concèdent aujourd’hui, d’ailleurs, que le registre fossile s’est formé rapidement, mais prétendent, par contre, que cela s’est produit par petits à-coups espacés de millions d’années.
Or, selon la Bible, au fil du temps, la Terre s’était remplie de méchanceté. Dieu a alors décidé d’envoyer un Déluge mondial « pour détruire toute créature qui a souffle de vie sous le ciel » (Genèse 6.17).
Puis Dieu ordonne à Noé de construire un immense navire pour transporter sa famille ainsi que des spécimens de tout animal terrestre à respiration aérienne (que Dieu Lui-Même choisirait et enverrait à Noé) (Genèse 6.20). Ces échantillons comprenaient certainement deux de chaque type de dinosaure.
Dans l’imaginaire général, les dinosaures sont d’immenses créatures qui n’auraient jamais pu rentrer dans l’Arche.
Pourtant, la taille moyenne d’un dinosaure, calculée à partir des squelettes découverts dans le monde entier, se situe entre celle d’un grand mouton et d’un bison.37 En effet, de nombreux dinosaures étaient de taille relativement réduite. Le Struthiomimus, par exemple, était de la taille d’une autruche et le Compsognathus n’était pas plus grand qu’un coq. Seuls quelques dinosaures atteignaient des dimensions hors normes (par ex. le brachiosaure ou l’apatosaure) et, encore, ils ne rivalisaient pas avec l’animal le plus grand du monde d’aujourd’hui, à savoir la baleine bleue. (Or, les reptiles ont la capacité de grandir tout au long de leur vie. Les grands dinosaures étaient donc probablement des individus très vieux.)
Il est donc fort probable que Dieu n’aurait envoyé que de jeunes adultes à l’Arche et non pas des créatures complètement développées.
Les dinosaures pondaient. Or, le plus grand œuf fossilisé de dinosaure jamais retrouvé est d’environ la taille d’un ballon de rugby.38 D’ailleurs, même les plus grands dinosaures étaient tout petits au moment de l’éclosion. N’oublions pas que les animaux qui débarquaient de l’arche devaient repeupler la Terre. Il aurait donc été indispensable de sélectionner pour l’Arche de jeunes adultes qui se trouveraient bientôt au sommet de leur vie reproductive. D’ailleurs, de récents travaux semblent indiquer que les dinosaures auraient subi des poussées de croissance rapide à l’adolescence.39 Il est donc fort probable que Dieu n’aurait envoyé que de jeunes adultes à l’Arche et non pas des créatures complètement développées.
D’aucuns pourraient soutenir que la capacité de l’Arche était insuffisante pour accueillir les quelques 600 espèces de dinosaures répertoriées. Pourtant Genèse 6.20 affirme que les créatures terrestres qui sont montés à bord de l’Arche étaient des spécimens représentatifs de types ou de catégories d’animaux. La question qui se pose est donc : à quoi correspond le mot « type » ou « catégorie » (hébreu : min) ? Il a été constaté par des créationnistes bibliques que de nombreuses espèces peuvent se développer à partir d’un seul type. Il existe, par exemple, une foule de types de chats dans le monde, pourtant l’ensemble des espèces félines sont probablement descendus d’une poignée de types originels de chats.40 En effet, les variétés actuelles se sont développées par l’action de la sélection naturelle et artificielle sur la variation originelle contenue dans les informations (gènes) des premiers chats, produisant ainsi les diverses combinaisons et sous-ensembles de données et, donc, les différents types de chats.
D’autre part, les mutations (erreurs de copiage des gènes au moment de la reproduction) peuvent également contribuer à la variation, tout en sachant que les mutations correspondent à une détérioration, entraînant ainsi une perte d’informations.
Il est même possible que la spéciation soit née de ces processus. À noter, toutefois, que spéciation n’équivaut pas à « évolution » (dans le sens darwinien), puisqu’elle se produit à partir d’informations préalablement créées et déjà présentes. Il s’agit donc d’un processus de dégradation plutôt que d’une augmentation de la complexité. Ainsi, seulement quelques couples de félins auraient été nécessaires à bord de l’Arche de Noé.
Il convient également de souligner que les noms de dinosaures ont tendance à proliférer. En effet, on donne un nouveau nom à quelques fragments d’os, même s’ils ressemblent à d’autres de taille différente découverts dans d’autres pays. Il est probable que moins d’une cinquantaine de catégories ou de types distincts de dinosaures auraient suffi à bord de l’Arche.41
Rappelons également que l’Arche de Noé était absolument immense et, donc, parfaitement capable de transporter le nombre nécessaire d’animaux, y compris de dinosaures.
Les animaux terrestres qui ne se trouvaient pas à bord de l’Arche, y compris les dinosaures, se noyèrent. Nombre furent préservés dans les couches de sédiment formées par le Déluge – d’où les millions de fossiles. Il est probable qu’une bonne partie des fossiles de dinosaures furent également ensevelis à cette époque, à savoir il y a quelques 4.500 ans. D’autre part, dans l’après-Déluge, les évènements catastrophiques, y compris l’ère glaciaire, n’auraient pas manqué et auraient également formé des fossiles postdiluviens.
Enfin, les formes contorsionnées de ces animaux préservés dans la roche, leur immense nombre dans ces cimetières de fossiles, leur importante distribution et la présence de squelettes entiers sont autant de preuves convaincantes de leur ensevelissement rapide et témoignent d’un déluge gigantesque.42
Dès la fin du Déluge, Noé, sa famille et les animaux sortirent de l’Arche (Genèse 8.15–17). Ainsi, les dinosaures commencèrent une nouvelle vie dans un nouveau monde. Tout comme les autres animaux, les dinosaures sortirent pour se multiplier et repeupler la Terre. Ils auraient certainement donc quitté le lieu d’atterrissage de l’Arche pour se disperser sur la surface de la Terre. Ce sont, d’ailleurs, les descendants de ces dinosaures-là qui engendrèrent les légendes de dragons.
Cependant, le monde qu’ils durent repeupler était sensiblement différent de celui qu’ils avaient connu auparavant. En effet, le Déluge l’avait dévasté : il serait désormais plus difficile de survivre dans un tel environnement.
Or, à l’issue du Déluge, Dieu annonça à Noé que dorénavant les animaux craindraient l’homme et que leur chair pourrait servir de nourriture (Genèse 9.1–7). En effet, le monde était devenu plus hostile, même pour l’homme. Afin de survivre, les humains seront contraints d’apporter un supplément d’origine animale aux nutriments qui autrefois se trouvaient en abondance dans les plantes.
Par conséquent, la capacité de survie à la fois des animaux et des humains sera rudement mise à l’épreuve. Or, force est de constater, au vu du registre fossile, de l’histoire écrite de l’humanité et du vécu des siècles récents, que de nombreuses formes de vie de notre planète n’y ont pas survécu.
D’autre part, il convient de rappeler qu’un grand nombre de plantes et d’animaux terrestres à respiration aérienne ont disparu depuis le Déluge – soit par l’action de l’homme ou la concurrence avec d’autres espèces, soit du fait de l’environnement postdiluvien désormais plus hostile. Or, une foule catégories sont encore en voie de disparition. Les dinosaures, quant à eux, semblent avoir fait partie des catégories éteintes.
Pourquoi donc cet engouement pour les dinosaures, comparé au peu d’intérêt que suscite, par exemple, la disparition de la fougère Cladophebius ? Il semblerait que les gens soient fascinés, voire passionnés, par le côté « monstre » des dinosaures.
En effet, les évolutionnistes ont su exploiter cette fascination et, par conséquent, le monde s’est trouvé inondé d’une propagande darwinienne focalisée sur les dinosaures. C’est ainsi que la philosophie évolutionniste a imprégné la pensée moderne, même chez les chrétiens.
C’est pourquoi, lorsqu’on demande, par exemple, à un zoo pourquoi il a développé un programme en faveur des espèces menacées, la réponse est généralement du style : « Nous avons déjà perdu beaucoup d’espèces sur la Terre. Les animaux disparaissent tout le temps. Il suffit de voir toutes les espèces qui ont disparus pour toujours. Il faut agir pour sauver ceux qui restent. » Si on demande pourquoi les animaux disparaissent, il est très probable que les explications seront du genre « Mais c’est évident ! Les humains les tuent. » Ou bien : « C’est la pénurie de nourriture, la destruction de l’environnement par l’homme, la maladie, les problèmes génétiques, les catastrophes telles que les inondations . . . bref, toute sorte de raisons. »
Si, en revanche, vous posez la question : « Eh bien, qu’est-ce qui est arrivé aux dinosaures ? » la réponse sera certainement : « Nous l’ignorons ! Les scientifiques ont proposé des douzaines de scénarios possibles, mais en fait ça demeure un mystère ! »
Les facteurs provoquant la disparition des animaux aujourd’hui . . . sont les mêmes phénomènes qui ont entraîné l’extinction des dinosaures.
Peut-être une des raisons pour lesquelles les dinosaures ont péri est que nous n’avons pas mis en place assez tôt nos programmes de protection des espèces menacées. Les facteurs provoquant la disparition des animaux aujourd’hui, tous liés au péché de l’homme – à savoir la Malédiction, les conséquences du Déluge (un jugement), etc – sont les mêmes phénomènes qui ont entraîné l’extinction des dinosaures.
Il est impossible de prouver qu’un organisme a disparu sans connaître simultanément chaque recoin de la surface de la Terre. Or, des spécialistes ont déjà eu à rougir, lorsqu’après avoir déclaré disparus certains animaux, ces créatures ont été découvertes bel et bien vivantes. Par exemple, des explorateurs ont rencontrés des éléphants au Népal dans les années 90 qui possédaient de nombreuses caractéristiques des mamouths.43
Citons aussi ces scientifiques en Australie qui ont trouvé des arbres vivants qu’ils pensaient disparus avec les dinosaures. « C’était comme si on avait découvert un dinosaure vivant, a déclaré l’un d’eux. »44 D’ailleurs, lorsque les scientifiques découvrent des animaux ou des plantes qu’ils pensaient disparus depuis longtemps, ils les appellent des « fossiles vivants. » Or, il existe des centaines de fossiles vivants, ce qui est fort gênant pour ceux qui croient que la Terre est âgée de millions d’années.
Explorateurs et autochtones en Afrique affirment avoir vu des créatures aux allures de dinosaures, même au vingtième siècle.45 Si ces observations se limitent généralement à des zones excentrées, telles que des lacs au fond de la jungle congolaise, les descriptions données correspondent bien à celles de dinosaures.46
En Amérique, une grotte ornée par des autochtones semble représenter des dinosaures.47 Or, si les scientifiques veulent bien accepter les dessins de mammouths se trouvant également dans cette grotte, pourquoi rejettent-ils ceux des dinosaures ? En effet, l’endoctrinement évolutionniste, selon lequel l’homme n’aurait pas cohabité avec les dinosaures, empêche la plupart des scientifiques ne serait-ce que de considérer la possibilité que ces dessins pourraient représenter des dinosaures.
En revanche, aucun créationniste n’aurait à rougir si quelqu’un découvrait un dinosaure vivant dans une jungle. Ce serait, par contre, plutôt gênant pour les évolutionnistes.
À propos, il est impossible de cloner un dinosaure (comme dans le film de Jurassic Park), même si on dispose de son ADN, pour la simple raison qu’il faudrait un dinosaure femelle. En effet, les scientifiques ont constaté que pour cloner un animal, il faut l’œuf d’une femelle vivante, puisque le mécanisme que renferme le cytoplasme de cet œuf est indispensable au développement de la nouvelle créature.48
Pourtant, de nombreux évolutionnistes ne croient pas vraiment que les dinosaures aient effectivement disparu. Prenons le cas de cette affiche placée en 1997 à l’entrée de la volière du zoo de Cincinnati dans l’Ohio (États-Unis) et qui pose la question :
Les dinosaures ont-ils vraiment disparu il y a millions d’années ? Eh bien, non ! Sachez que les oiseaux sont essentiellement des dinosaures modernes à plumes et à queue courte.
C’est le docteur John Ostrom de l’université de Yale qui, au milieu des années soixante, s’était mis à populariser l’idée selon laquelle les dinosaures auraient évolué pour devenir des oiseaux.49 Cependant, pas tous les évolutionnistes sont d’accord. « C’est tout simplement l’une de leurs fantaisies, rétorque Alan Feduccia, ornithologue à l’université North Carolina at Chapel Hill et l’un des principaux détracteurs de la théorie dite des dinos aux oiseaux. Ils ont tellement envie de voir des dinosaures vivants qu’ils se croient désormais capables de les étudier indirectement à la mangeoire à oiseaux du jardin. »50
En effet, on recense de nombreuses tentatives d’endoctrinement des populations à l’idée que les oiseaux seraient en fait des dinosaures. Par exemple, le 26 avril 1993, le magazine Time publia à la une l’image d’un « dinosaure-oiseau », aujourd’hui dénommé Mononykus, muni de plumes (une soi-disant forme transitionnelle entre dinosaures et oiseaux) élaborée à partir d’une découverte de fossile pourtant sans plumes.51 D’ailleurs, le même mois, la revue Science News publia un article proposant l’hypothèse qu’il s’agissait plutôt d’un animal fouisseur ressemblant plus à une taupe.52
Par ailleurs, en 1996, les journaux rapportèrent la découverte en Chine d’un fossile de reptile qui aurait possédé des plumes.53 Certaines médias affirmaient même que, sous réserve de confirmation, ce fossile représenterait « une preuve incontestable que les oiseaux d’aujourd’hui sont descendus des dinosaures. » L’un des scientifiques s’hasarda jusqu’à affirmer : « Il est impossible d’en conclure autrement : il s’agit bien de plumes. »54 Cependant, l’Académie des sciences naturelles de Philadelphie expédia une mission composée de quatre scientifiques de premier rang chargée d’examiner cette trouvaille. Cette mission conclut, au contraire, qu’il ne s’agissait pas de plumes. Bref, selon un rapport des médias, l’un de ces scientifiques affirma qu’il « avait vu des structures ressemblant à des poils – non pas de poils proprement dits, sinon des éléments qui auraient pu soutenir une collerette ou une crête comme chez l’iguane. »55
Toutefois, cet article avait à peine paru qu’un autre rapport des médias soutenait qu’une vingtaine de fragments d’os d’un reptile avait été trouvé en Amérique du sud démontrant que les dinosaures seraient apparentés aux oiseaux.56
Or, les oiseaux sont des animaux à sang chaud et les évolutionnistes qui se réclament de la théorie de la transformation des dinosaures en oiseaux voudraient considérer que les dinosaures étaient également homéothermes, afin d’étayer leur hypothèse. Cependant, le docteur Larry Martin de l’université du Kansas s’oppose à cette supposition :
Des travaux de recherche récents démontrent que la structure microscopique des os des dinosaures est « propre aux animaux à sang froid, affirme le docteur Martin, ce qui nous ramène à la conclusion que les dinosaures étaient bien des animaux à sang froid. »57
Il est, pourtant, triste de constater que les médias laïcs sont devenus tellement dogmatiques dans leur prise de position anti-chrétienne et pro-évolutionniste au point qu’ils s’hasardent à publier des sottises du genre : « les perroquets et les colibris sont également des dinosaures. »58
D’ailleurs, plusieurs autres articles plus récents sont venus mettre de l’huile sur le feu dans le débat oiseaux/dinosaures entre évolutionnistes. L’un d’eux concerne des travaux de recherche sur les origines embryonnaires des « doigts » d’oiseaux et de dinosaures démontrant qu’une évolution de dinosaure en oiseau est impossible.59 De plus, une étude sur les soi-disant dinosaures à plumes en Chine révèle que ces dinosaures possédaient un poumon et un diaphragme typiquement reptiliens et très différents du poumon aviaire.60 Selon un autre rapport, les bords irréguliers de ces fossiles chinois, que certains pensaient être des « plumes », ressemblent aux fibres de collagène qui se trouvent juste en-dessous de la peau des serpents de mer.61
Il n’existe aucune preuve crédible que les dinosaures se seraient transformés en oiseaux.
Ainsi, il n’existe aucune preuve crédible que les dinosaures se seraient transformés en oiseaux.62 En effet, les dinosaures ont toujours été des dinosaures et les oiseaux des oiseaux.
Et si l’on trouvait un dinosaure fossilisé avec des plumes ? Cela prouverait-il que les oiseaux aient évolué à partir de dinosaures ? Eh bien non : un canard, par exemple, est doté d’un bec et de pattes palmées, tout comme l’ornithorynque. Pourtant personne ne croit que cela prouve une évolution de canards en ornithorynques. Or, pour justifier la croyance selon laquelle des reptiles ou dinosaures auraient évolué en oiseaux, il faudrait trouver des écailles reptiliennes en voie de transformation vers des plumes, c’est-à-dire des écailles transitionnelles et non pas des plumes entièrement formées. En effet, un fossile ressemblant à un dinosaure et muni de plumes ne serait qu’une curieuse mosaïque, tout comme l’ornithorynque, c’est-à-dire, un élément de plus dans un schéma présentant des similarités entre les créatures dont le but est de laisser apparaître la main de l’unique Dieu Créateur qui a tout formé.63
S’il est vrai que les dinosaures sont fascinants, certains lecteurs pourraient se demander : « Pourquoi en faire tout un plat ? N’y a-t-il donc pas d’autres questions plus importantes à traiter à notre époque, telles que l’avortement, la déchéance de la famille, le racisme, la promiscuité, la malhonnêteté, les comportements homosexuels, l’euthanasie, le suicide, le non-droit, la pornographie . . . Il faudrait plutôt parler aux gens de l’Évangile de Jésus-Christ sans se préoccuper de questions secondaires telles que les dinosaures. »
Si l’on ne croit pas au récit historique de la Bible, comment se fier à ses enseignements moraux et à son message du salut ?
Pourtant les enseignements évolutionnistes sur les dinosaures, dont la société est si imprégnée, constituent en fait l’un des obstacles majeurs empêchant les gens d’écouter le message de l’Évangile, d’où l’abondance des problèmes sociaux de nos jours. En effet, si l’on ne croit pas au récit historique de la Bible, comment se fier à ses enseignements moraux et à son message du salut ?
Par conséquent, celui qui accepte les enseignements évolutionnistes sur les dinosaures doit également accepter l’idée que le récit biblique de l’histoire soit faux. Et si, en effet, la Bible se trompe dans ce domaine, alors elle n’est pas la Parole de Dieu. On peut donc écarter tout autre enseignement biblique qui nous dérange.
Si, effectivement, tout s’est autocréé par des processus naturels – sans Dieu – alors nous n’appartenons pas à Dieu et, par conséquent, Il n’a aucun droit de nous dire comment nous devons vivre. D’ailleurs, d’après ce type de raisonnement, Dieu n’existe pas vraiment. Il n’y a donc aucun fondement absolu de la moralité. Sans Dieu, tout est permis : le concept du bien et du mal n’est qu’une question d’opinion. Du reste, sans fondement moral, le péché ne peut exister. Or, si le péché n’existe pas, inutile de craindre le jugement de Dieu et le Sauveur Jésus-Christ devient alors superflu. En effet, la Bible est indispensable pour comprendre pourquoi il faut accepter Jésus-Christ.
Par ailleurs, la doctrine selon laquelle les dinosaures auraient vécu et disparu des millions d’années avant l’apparition de l’homme constitue une atteinte directe aux fondements de l’Évangile dans encore un autre sens. En effet, le registre fossile dans lequel apparaissent les dinosaures, parmi d’autres créatures, fait état d’un passé de mort, de maladie, de souffrance, de cruauté et de brutalité, à savoir un passé tout à fait atroce. Ainsi, celui qui admet la thèse de millions d’années est contraint de reconnaître qu’il y eût la mort, l’effusion de sang, la maladie et la souffrance avant le péché d’Adam.
Pourtant la Bible est formelle : la mort, l’effusion de sang, la maladie et la souffrance sont des conséquences du péché. En effet, lors de la malédiction qu’il prononce, Dieu dit à Adam en Genèse 3.19 qu’entre autres, il retournera à la poussière dont il a été formé, démontrant ainsi que la peine de mort n’est pas que spirituelle, mais aussi physique.
Suite à la désobéissance de l’homme, Dieu vêtit Adam et Ève d’« habits en peaux » (Genèse 3.21). Pour ce faire, il avait dû tuer et versé le sang d’au moins un animal. La raison en est d’ailleurs résumée dans Hébreux 9.22 :
Or, d'après la loi, presque tout est purifié avec du sang et, s’il n’y a pas d’effusion de sang, il n'y a pas de pardon.
Afin de pardonner les péchés, Dieu exigeait l’effusion de sang. Cet incident dans le jardin d’Éden présageait ce que Jésus-Christ allait accomplir lorsqu’Il verserait Son sang sur la Croix en sa qualité d’« Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde » (Jean 1.29).
S’il y avait eu effusion de sang avant l’avènement du péché, ce qui aurait été le cas si le jardin avait été implanté au-dessus d’un registre de fossiles de créatures mortes et âgées de millions d’années, alors le fondement même de l’Expiation serait détruit.
Par conséquent, s’il y avait eu effusion de sang avant l’avènement du péché, ce qui aurait été le cas si le jardin avait été implanté au-dessus d’un registre de fossiles de créatures mortes et âgées de millions d’années, alors le fondement même de l’Expiation serait détruit.
D’autre part, cette perspective générale s’inscrit dans la droite ligne de Romains 8, qui affirme que la création entière « soupire » du fait des conséquences de la chute d’Adam. Ainsi, elle ne soupirait pas sous le poids de la mort et de la souffrance avant le péché d’Adam. Effectivement, Jésus-Christ subit la mort physique et versa son sang précisément parce que la mort était le châtiment réservé au péché. Paul développe, d’ailleurs, ce thème dans Romains 5 et 1 Corinthiens 15.
Enfin, les chapitres 21 et 22 de l’Apocalypse précisent qu’il y aura un « un nouveau ciel et une nouvelle terre » et qu’un jour « la mort ne sera plus » et qu’il « n’y aura plus de malédiction ». Ce sera exactement comme autrefois – avant le jour où le péché a tout bouleversé. Or, s’il y aura des animaux sur la nouvelle terre, il est évident qu’ils ne mourront pas, ni ne s’entremangeront, ni ne dévoreront le peuple racheté.
Par conséquent, la doctrine de millions d’années de mort, de maladie et de souffrance avant le péché d’Adam constitue une atteinte directe au fondement même du message de la Croix.
Si nous admettons que la Parole de Dieu, à partir de la Genèse, est vraie et qu’elle fait donc autorité, alors nous pouvons expliquer les dinosaures et interpréter de façon cohérente les faits que nous observons dans le monde qui nous entoure. Or, par cette démarche, nous aidons nos semblables à voir que la Genèse est entièrement digne de notre confiance et défendable par un raisonnement logique et, de surcroît, qu’elle est ce qu’elle prétend être, à savoir un récit exacte de l’histoire de l’univers et de l’humanité. Au demeurant, ce que nous croyons au sujet du livre de la Genèse conditionnera à terme notre attitude face au reste de la Bible, ce qui, à son tour, influencera notre vision de nous-mêmes, notre manière d’appréhender les autres et le sens que nous donnons à la vie, y compris à notre besoin de salut.
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