Vingt arguments qui démontrent l’incompatibilité entre le récit de la Genèse et la théorie de l’évolution

Annexe 1

de Ken Ham
Également fourni en 中文 et English

Beaucoup de gens croient pouvoir ajouter l’évolution à la Bible. Ils pensent qu’ils pourront ainsi expliquer que l’origine de la vie vient du processus évolutionniste dont Dieu s’est servi. Cette position est connue sous le nom : “évolution théiste”. Une théorie similaire est promulguée par ceux qui ne croient pas que l’évolution ait pu tout faire. Il s’agit de la théorie de la création progressive. Selon cette idée, Dieu est intervenu directement à divers moments du processus évolutionniste. A chacune de Ses interventions, Il a créé quelque chose de nouveau que l’évolution n’aurait pas pu produire par elle-même. La création progressive implique que le plan de Dieu à l’origine n’était pas adéquat pour que le processus évolutionniste avance par lui-même. Nous verrons que les arguments contre l’évolution théiste s’appliquent aussi à cette hypothèse, surtout en ce qui concerne la lutte et la mort caractérisant le monde animal avant l’apparition de l’homme. Mais ces théories ne trouvent aucun soutien dans les Ecritures.

1. Aucune mort avant la chute d’Adam

La théorie de l’évolution enseigne que, pendant des millions d’années avant l’existence de l’homme, des êtres vivaient et mouraient. Ils ont lutté et survécu, ont tué et ont été tués. C’était un monde sans pitié — “la nature à dents et à griffes rougies”. Cette histoire de l’évolution est une histoire de mort. Selon cette hypothèse, la mort était là “depuis le commencement”. La Bible, en revanche, enseigne clairement que la mort, surtout la mort physique et spirituelle de l’homme, n’est entrée dans le monde que suite au péché du premier homme, Adam.

En Romains 5 :12, l’apôtre Paul a écrit : “C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché . . . ”. En I Corinthiens 15 :21-22, nous lisons : “Car, puisque la mort est venue par un homme, c’est aussi par un homme qu’est venue la résurrection des morts. Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ.” En Genèse 3 :22-23 : “L’Eternel Dieu dit : Voici l’homme est devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Empêchons-le maintenant d’avancer sa main, de prendre de l’arbre de vie, d’en manger, et de vivre éternellement. Et l’Eternel Dieu le chassa du jardin d’Eden, pour qu’il cultive la terre, d’où il avait été pris.” Adam a été renvoyé du jardin pour qu’il ne puisse pas devenir immortel. En d’autres termes, il devait mourir.

Mais qu’en est-il des animaux ? La mort faisait-elle partie du monde des animaux créés ? Je crois, pour plusieurs raisons, que la mort des animaux, aussi bien que celle des hommes, ne pouvait avoir lieu avant la Chute.

  1. Les animaux auraient-ils pu mourir de vieillesse ? Non, avant la Chute, les animaux n’auraient pas pu mourir de vieillesse, car Romains 8 nous rappelle que la corruption et la décadence ne sont entrées dans le monde qu’avec le péché. Mourir par vieillesse signifierait que les corps des animaux s’usaient et que la corruption existait. Ceci ne cadrerait pas avec la description que tout, dans la création de Dieu, était “bon” avant la venue du péché. Esaïe 51 :6 nous dit qu’après le péché “ . . . la terre tombera en lambeaux comme un vêtement . . . ” En Romains 8 :21-22, nous lisons qu’à cause du péché “jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement”. Ainsi, il est évident que la totalité de la création, y compris toutes les créatures vivantes, a été assujettie à “la servitude de la corruption” à cause de la malédiction suite au péché d’Adam. Par conséquent, la mort par vieillesse a commencé suite à cette malédiction.

    Puisque nous vivons dans un monde où tout s’use, il est difficile de comprendre comment le vieillissement pouvait être évité dans le monde antédiluvien. Cependant, nous entrevoyons la réponse en Deutéronome 8 :4 . Dieu rappelait aux Israélites que, pendant leur pérégrination dans le désert, “ton vêtement ne s’est pas usé sur toi, et ton pied ne s’est point enflé, pendant ces quarante années”. De toute évidence, Dieu a préservé son peuple de manière inhabituelle et surnaturelle pendant cette période particulière.

    Nous ne voyons pas ce phénomène de nos jours. Nos vêtements s’usent rapidement. Mais lorsque Dieu soutient quelque chose de manière totale, cette usure n’a pas lieu. Il est évident qu’avant la Chute, tout avait été créé “bon”, et rien ne s’était usé.

  2. Ni Adam, ni aucun animal n’était carnivore. Les animaux et le premier couple avaient reçu l’ordre de ne manger que des végétaux (Genèse 1 :29,30). Aussi, du fait que Dieu avait tout créé “bon”, les animaux ne pouvaient pas s’entre-tuer pour le plaisir de tuer car c’eût été en opposition avec le “bien”. Dieu, étant un Dieu bon, n’aurait pas créé des animaux pour que le plus fort détruise le plus faible dans une lutte pour la survie. Aussi, puisque tout était créé bon, il n’y avait pas de maladies pour tuer les animaux ou les hommes. Les maladies contribuent à l’usure de nos corps aujourd’hui mais elles n’existaient pas avant la chute.

  3. Les animaux auraient-ils pu mourir accidentellement ? De nouveau, ceci serait en opposition au concept du “bien”. Une telle question ne tient pas compte de la souveraineté et de la grandeur de Dieu. Comme nous l’avons vu, Dieu peut soutenir les choses pour que même les vêtements ne s’usent pas. Avant l’entrée du péché dans le monde, il n’était même pas question de la mort — Dieu exerçait le contrôle total sur la création, et la soutenait à 100% ! Il n’y avait ni corruption, ni pourrissement. Par conséquent, la mort n’était même pas une possibilité. Adam a été créé à l’image d’un Dieu qui prend soin de tout et les animaux étaient sous sa responsabilité. Il prenait soin d’eux. La mort et l’effusion du sang sont entrés dans le monde comme le jugement de Dieu sur la rébellion de l’homme. Mais, en même temps, la mort était le moyen par lequel l’homme devait être racheté. Donc, la mort ne pouvait avoir existé avant la chute de l’homme.

Il n’y avait pas de sang versé avant le péché d’Adam : tout était parfait et la mort ne faisait pas partie de l’existence des animaux. Cependant, Adam a péché et Dieu, en donnant son alliance à Adam, a posé la condition que la mort devait être le salaire de la désobéissance. Ensuite, nous lisons que Dieu Lui-même a été le premier à verser le sang car Il donna à Adam et à Eve des vêtements en peaux d’animaux pour couvrir leur nudité (Genèse 3 :21). Aucun commandement spécifique ne nous est rapporté mais nous savons qu’ “Abel fit une offrande des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse. L’Eternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande” (Genèse 4 :4). Il est évident que l’exigence du sang d’un animal était comprise par Caïn aussi bien que par Abel. L’écrivain de l’Epître aux Hébreux observe que : “sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon”. Dieu a accompli les deux conditions qu’Il a établies après la Chute : (a) l’homme devait mourir pour payer la pénalité de ses péchés et, (b) la Semence de la femme écraserait la tête du serpent et le serpent blesserait Son talon. Par conséquent, la mort et l’effusion du sang sont les conséquences du péché. Christ, le dernier Adam, a porté la pénalité du péché par Sa mort en versant Son sang sur la croix. Mais Il a également triomphé de la mort par Sa glorieuse résurrection pour la rédemption de l’homme. Si la mort et le sang versé existaient avant le péché de l’homme, le message de la rédemption deviendrait un non-sens.

L’évolution enseigne que la mort et le versement du sang existaient virtuellement depuis le commencement. La lutte parmi les animaux pour leur survie — versant le sang et se mangeant entre eux — faisait partie des mécanismes d’évolution qui ont amené l’homme à l’existence. Ceci est contraire au récit biblique.

L’évolution dit que la mort, ainsi que la lutte pour la survie du plus fort, ont amené l’homme à l’existence; la Bible dit que les péchés de l’homme l’ont mené à la mort. Ces deux points de vue sont contradictoires. Si l’évolution est vraie, alors la mort de Christ n’a plus de sens.

2. Adam n’est pas tombé “vers le haut”

Les chrétiens parlent de la “chute” d’Adam. La chute d’Adam signifie que, lorsque Dieu a tout créé, tout était parfait. Cependant, à cause de son acte, Adam était responsable d’une catastrophe qui a affecté toute la création. Romains 8 :22 dit, “Nous savons que, jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement”. A cause du péché d’Adam, Dieu a maudit toute la création, y compris les étoiles, les fourmis, les éléphants et les humains.

En Genèse nous lisons, “L’Eternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre tout le bétail . . . Le sol est maudit à cause de toi” (Gen. 3 :17). Dieu a placé une malédiction sur le monde à cause de la rébellion d’Adam. Par conséquent, la création est passée d’un état de perfection à un état de malédiction. Suite à cette malédiction, toute la création s’est dégradée. Elle soupire et souffre des douleurs.

En d’autres termes, les choses vont de mal en pis et non de mieux en mieux. La croyance évolutionniste nous dit que les choses vont en s’améliorant — la vie évolue vers des formes de plus en plus complexes. Pour les chrétiens qui croient à l’évolution, l’homme devrait être en train de s’améliorer — et non de se dégrader. Au fond, si Adam avait fait partie d’un processus évolutionniste, comment aurait-il pu tomber vers le haut ? Qu’est-ce que le péché ? Le péché est-il une caractéristique animale héritée, ou est-ce le résultat de la chute de l’homme par la désobéissance ?

A mesure que les scientifiques observent ce qui se passe dans le monde, ils trouvent que toute notre composition génétique dégénère. Les tares génétiques nous causent de plus en plus de problèmes physiologiques.

3. De nouveaux cieux et une nouvelle terre

En Actes 3 :21, nous lisons : “Jésus Christ (doit rester) . . . au ciel jusqu’aux temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes d’autrefois”. La Bible parle d’une époque où la création sera restaurée — c’est à dire, ramenée à ce qu’elle était autrefois. Ceci montre que quelque chose va très mal avec le monde d’aujourd’hui. Pour les chrétiens évolutionnistes, les paroles de Paul concernant la création “qui soupire et qui souffre les douleurs de l’enfantement” n’ont aucun sens.

Il en est de même lorsqu’il est question de nouveaux cieux et d’une nouvelle terre où la justice habitera, comme le dit l’Ecriture. Pourquoi y aurait-il de nouveaux cieux et une nouvelle terre, s’il n’y avait pas de problèmes avec la terre actuelle ? Esaïe 11 :6-9 nous décrit les conditions de la nouvelle terre : “Le loup habitera avec l’agneau, et la panthère se couchera avec le chevreau ; le veau, le lionceau, et le bétail qu’on engraisse seront ensemble, et un petit enfant les conduira. La vache et l’ourse auront un même pâturage, leurs petits un même gîte, et le lion, comme le boeuf, mangera de la paille. Le nourrisson s’ébattra sur l’antre de la vipère, et l’enfant sevré mettra sa main dans la caverne du basilic. Il ne se fera ni tort ni dommage sur toute ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Eternel, comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent.” Le passage cité indique que les animaux ne se mangeront pas les uns les autres mais qu’ils mangeront des végétaux et qu’il n’y aura ni violence ni souffrance.

Apocalypse 22/3 nous dit : “Il n’y aura plus d’anathème.” Apocalypse 21 :4 affirme, “(Dieu) essuiera toute larme de leurs yeux et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu.”

La description de la restauration de toutes choses peut être résumée comme suit : pas de mort, pas de souffrance, aucun versement de sang, aucune malédiction, des animaux végétariens, aucune larme, aucun cri, aucune douleur. Ceci n’est certainement pas une description du monde d’aujourd’hui. C’est pourtant la description d’une restauration, la création ramenée à son état premier.

Lorsque nous lisons les deux premiers chapitres de la Genèse, nous trouvons une description de la création originelle — aucune mort, aucune violence, des animaux végétariens. En d’autres termes, le monde dans lequel nous vivons actuellement sera restauré à ce qu’il était à l’origine car il a de graves défauts à l’heure actuelle. Pour une personne qui accepte l’évolution, qu’est-ce qui sera restauré : la mort, la lutte et la violence que nous voyons aujourd’hui ? Ce serait évidemment un non-sens à l’égard de la description des nouveaux cieux et de la nouvelle terre donnée dans les Ecritures.

4. Les animaux ont été créés pour être végétariens

Lorsque nous observons le monde actuel, nous remarquons que beaucoup d’animaux sont carnivores. L’homme mange aussi la chair des animaux. La violence parmi les animaux a été décrite par un poète comme “la nature à dents et à griffes rougies”. Les évolutionnistes appellent cette lutte “la survie du plus fort”. Ils la voient comme faisant partie du processus évolutionniste. Pour les évolutionnistes théistes, les animaux carnivores font partie de cette “création” dont Dieu s’est apparemment servie. Leur lutte a contribué à l’évolution de l’homme.

Cependant, en Genèse 1 :29-30, Dieu dit à Adam et Eve : “Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d’arbre et portant de la semence : ce sera votre nourriture. Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. Et cela fut ainsi.”

Les hommes et les animaux ont été créés pour être végétariens. Ceci, bien sûr, est conforme au fait qu’il n’y avait pas de mort avant la chute d’Adam. Mais la mort est le résultat de l’entrée du péché dans le monde. Le péché a affecté le monde au point que Dieu a provoqué un déluge sur la terre. Genèse 6 :12-13 dit : “Dieu regarda la terre, et voici elle était corrompue ; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre. Alors Dieu dit à Noé : la fin de toute chair est arrêtée devant moi ; car ils ont rempli la terre de violence ; voici, je vais les détruire avec la terre.” Une partie de cette violence pourrait concerner les animaux qui commençaient à s’entre-tuer, et à tuer l’homme, et vice-versa. En réalité, Dieu a donné la permission à l’homme de manger de la viande juste après le déluge de Noé. Genèse 9 :3 nous dit, “tout ce qui se meut et qui a vie vous servira de nourriture : je vous donne tout cela comme l’herbe verte.”

Beaucoup de gens pensent que puisque les animaux ont certains types de dents, ils ont dû être créés pour être carnivores. Cependant, de nos jours, il y a de nombreux animaux herbivores qui ont des canines acérées. A l’origine, les dents de ces animaux servaient à manger les plantes que Dieu leur destinait. Suite à la chute, certains animaux sont maintenant carnivores. La Bible n’exclut pas la possibilité qu’au moment de la chute, Dieu ait agi directement sur la biologie des créatures par rapport à leurs habitudes alimentaires.

5. La création est terminée

La Bible enseigne clairement que Dieu a terminé Son oeuvre créatrice le sixième jour. “Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Dieu acheva au septième jour Son oeuvre, qu’Il avait faite : et Il Se reposa le septième jour de toute Son oeuvre, qu’Il avait faite. Dieu bénit le septième jour, et Il le sanctifia, parce qu’en ce jour Il Se reposa de toute Son oeuvre qu’Il avait créée en la faisant” (Genèse 2 :1-3).

L’oeuvre créatrice de Dieu s’est achevée à la fin du sixième jour, lorsque Dieu termina tout ce qu’Il avait prévu faire. Cependant, à cause de la chute de l’homme, Dieu oeuvre actuellement à la réconciliation.

Ceux qui croient que Dieu s’est servi de l’évolution croient que les mêmes processus employés par Dieu dans cette soi-disant “création” évolutionniste sont encore à l’oeuvre de nos jours. Lorsque l’évolutionniste regarde le monde aujourd’hui, il observe des mutations (des erreurs ou des changements génétiques) et une sélection naturelle (la survie du plus fort) ; il les voit comme une partie des mécanismes de l’évolution. Avec le temps, grâce à la sélection naturelle et les mutations, on dit que les organismes peuvent changer d’une espèce à une autre. L’évolutionniste emploie donc les processus qu’il observe aujourd’hui pour extrapoler vers le passé. Il croit que ces processus, ayant lieu sur des millions d’années, sont les mécanismes de base de l’évolution.

Les chrétiens qui disent que Dieu a employé le processus de l’évolution pour amener à l’existence toutes choses, y compris l’homme, ont un vrai problème. Si l’évolution n’est plus à l’oeuvre (c’est-à-dire, si Dieu n’est pas en train de créer par évolution), il n’y a aucune base pour extrapoler vers le passé, même pour dire que l’évolution a eu lieu dans le passé, puisque de nos jours on ne peut en observer aucun mécanisme.

Autrement dit, la théorie évolutionniste moderne affirme que l’évolution continue, donc, que l’homme doit être en train d’évoluer de nos jours! Par conséquent, si un chrétien accepte l’évolution, il doit aussi accepter que Dieu se serve de l’évolution de nos jours et qu’Il poursuive, à l’heure actuelle, Son oeuvre créatrice. Mais Dieu nous dit qu’Il a achevé Sa création. Voici un vrai dilemme pour l’évolutionniste théiste.

6. Adam vient de la poussière ; Eve vient d’une côte

Nous lisons en Genèse 2 :7 de quelle manière Dieu créa le premier homme. “L’Eternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint une âme vivante.”

Selon ce verset, pris au pied de la lettre, Dieu a créé le premier homme, Adam, à partir de la poussière de la terre. Sa femme, Eve, a été créée différemment. “Alors l’Eternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme, qui s’endormit ; Il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place. L’Eternel Dieu forma une femme de la côte qu’Il avait prise de l’homme, et Il l’amena vers l’homme. Et l’homme dit : Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ! On l’appellera femme, parce qu’elle a été prise de l’homme” (Genèse 2 :21-23).

La première femme, Eve, a été créée à partir d’une côte d’Adam. De nombreux chrétiens ayant accepté l’évolution disent que la “poussière” dans le récit de la Genèse représente les éléments chimiques employés par Dieu pour démarrer le processus évolutionniste. Donc, Genèse 2 :7 représenterait le résumé du processus de l’évolution : à partir d’éléments chimiques pour aboutir à l’homme. Et pourtant ceux qui tiennent ce raisonnement sont confrontés à un problème insurmontable : si la “poussière devenant Adam” représente “les éléments chimiques devenant l’homme”, alors que représente le schéma de “la côte devenant Eve” ? Pour être logique et conséquent, il faut une explication adéquate, et il n’y en a pas si l’on accepte le concept évolutionniste. Eve n’a pas été formée de la poussière mais à partir d’un homme créé qui avait toutes ses fonctions vitales.

7. Retourner à la poussière

Certaines personnes disent que la “poussière” en Genèse 2 :7 représente l’animal (du genre gorille) dans lequel Dieu a soufflé afin d’en faire un homme (Adam). Selon cette théorie, quand la Bible dit que Dieu prit de la poussière pour former Adam, c’est le symbole du processus évolutionniste par lequel ces êtres ont évolué vers le stade de l’homme. Mais de nouveau, il faut être conséquent. Genèse 3 :19 affirme : “C’est à la sueur de ton front que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes à la terre d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras à la poussière.”

Si la poussière utilisée par Dieu pour créer Adam symbolise une créature semblable à un gorille, alors, selon la Bible à quoi devra retourner Adam lorsqu’il retournera à la poussière ? Le symbolisme de cette hypothèse évolutionniste devient ridicule en sens inverse. A quelle forme animale l’homme retournerait-il ? N’importe qui peut observer qu’à notre mort, nous redevenons poussière - tout comme le dit la Bible. La poussière de la terre, à laquelle nous retournons, est précisément celle de laquelle nous sommes issus !

8. Dieu est bon

En Genèse 1 :31, Dieu dit que Sa création était “très bonne”. Que voulait-il dire par l’adjectif “bon” ? Le seul moyen de le savoir est de comparer l’usage du mot “bon” avec d’autres usages de ce mot dans la Bible. Jésus a dit en Luc 18:19, “Il n’y a de bon que Dieu seul”. Le Psaume 25 :8 nous dit : “L’Eternel est bon et droit.” Par conséquent, lorsque Dieu prononça Sa création “bonne”, elle devait refléter les attributs d’un Dieu qui est bon. Lorsque nous regardons les attributs de Dieu, nous les voyons démontrés par Jésus-Christ dans le Nouveau Testament : Il soignait les malades, guérissait les souffrants, ressuscitait les morts et aidait les faibles. C’est un Dieu plein de compassion, de bonté et d’amour.

Pensons maintenant aux méthodes de l’évolution : l’élimination des faibles, la survie des plus forts, la mort et la lutte d’une progression évolutionniste, l’élimination des sujets inaptes, etc. Dieu aurait-Il employé cette méthode pour faire paraître et progresser toutes les formes de vie, et surtout l’aurait-Il décrite comme “bonne” ? Bien sûr que non — ceci serait totalement inconséquent avec la nature de Dieu telle qu’elle est révélée dans les Ecritures. Les chrétiens qui croient que Dieu S’est servi de l’évolution doivent Le considérer comme un ogre !

9. La Genèse est de l’histoire littérale

Beaucoup de gens affirment que le livre de la Genèse n’a qu’un sens symbolique — c’est une sorte d’analogie. Ils pensent que ce que dit la Genèse n’est pas important ; seule compte sa signification symbolique. En fait, la Genèse ne peut rien signifier du tout si elle ne dit pas au moins quelque chose ! Beaucoup de chrétiens disent que la Genèse est là uniquement pour nous enseigner que Dieu est le Créateur mais le langage en est symbolique car, en réalité, les mots signifient que Dieu s’est servi du processus évolutionniste.

Cependant, si nous appliquons cette idée — que la Genèse est seulement du symbolisme — alors, il faut se poser la question, “Où apprenons-nous que Dieu est le Créateur ?” Nous pouvons, bien entendu, aller à Genèse 1 :1 qui dit, “Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre.” Mais si la Genèse est uniquement du symbolisme, pour être logique avec nous-mêmes, nous devons nous poser la question suivante : si les paroles “Dieu créa” sont aussi symboliques, que signifie cette affirmation ?

Lorsque les gens disent que la Genèse n’est que symbolisme, ils sont inconséquents car ils acceptent certaines parties comme littérales (telles que “Dieu créa”) et d’autres parties comme symboliques ! Si le texte de la Genèse n’est qu’image, il a dû au moins être rédigé dans un but précis. Donc, chaque phrase qui est censée être symbolique doit être un symbole de quelque chose. Ceci implique qu’à chaque verset, il faut se demander : “Que signifie cette phrase ? Quel est le sens derrière chaque symbole ? Par exemple, que symbolise le processus selon lequel une côte devient Eve ?” Cela n’a aucun sens. Soit, vous le prenez au sens littéral, soit vous ne pouvez pas en comprendre la signification car le symbole n’a aucune raison d’exister.

10. Toutes les doctrines sont fondées sur la Genèse

N’importe quelle étude des doctrines bibliques de base démontrera qu’au fond, toutes les doctrine sont basées, directement ou indirectement, sur le livre de la Genèse.

Dans l’Evangile selon Jean 5 :46-47, Jésus-Christ a dit, “Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, parce qu’il a écrit à mon sujet. Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles ?” Jésus affirmait que les écrits de Moïse devaient être acceptés pour comprendre ce qu’Il disait car toutes les doctrines qu’Il enseignait avaient leur fondement dans le livre de la Genèse. Par exemple, en Matthieu 19 :4-6, nous lisons Sa réponse à la question sur le mariage et le divorce : “N’avez-vous pas lu que le Créateur, au commencement, fit l’homme et la femme et qu’il dit : C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme et les deux deviendront une seule chair ? Ainsi, ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint.”

Le mariage a son fondement dans la Genèse ; le premier mariage ordonné par Dieu est celui d’Adam et d’Eve. Pour comprendre la signification du mariage, nous devons en comprendre et accepter la base littérale et l’origine telles qu’elles sont contenues dans le livre de la Genèse.

Christ est mort sur la croix à cause de la présence du péché et de la mort, car il était nécessaire qu’Il verse son sang pour la rémission des péchés. L’origine et la base de cette doctrine se trouvent dans le livre de la Genèse. Nous portons des habits, parce que Dieu nous les a donnés suite au péché de l’homme. Nous en lisons le récit dans le livre de la Genèse. Pour comprendre la doctrine chrétienne, nous devons comprendre les fondements de la doctrine donnés dans le livre de la Genèse. Si la Genèse ne peut être prise au sens littéral, il n’y a alors aucun fondement pour la doctrine chrétienne et, par conséquent, elle perd toute sa signification.

Beaucoup de gens essaient de dire que, dans le Nouveau Testament, Jésus ne faisait que citer les écrits de son époque — que Lui-même ne croyait pas au message littéral de la Genèse. Ils pensent que du fait que les Juifs croyaient aux écrits de Moïse et à la Genèse, que Jésus les citait pour s’adapter à eux. La Bible enseigne, cependant, que Jésus-Christ est “le chemin, la vérité, et la vie” (Jean 14 :6). Jésus-Christ est la vérité.

Affirmer que Jésus aurait enseigné consciemment un mythe comme un fait revient à appeler Jésus-Christ un menteur. Jésus-Christ n’était pas seulement un homme. Il n’était pas un pécheur ; Il était le “Dieu-homme” parfait. Les chrétiens qui disent que Jésus ne faisait que citer les mythes de Son époque pourraient songer jusqu’où peut mener leur thèse : ne sont-ils pas, au fond, en train de traiter Jésus de menteur?

Il y a d’autres exemples que Jésus a cités, en faisant référence à la Genèse, montrant par là qu’il l’acceptait pleinement. En Matthieu 24 :37-39, Jésus a dit, “Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l’avènement du Fils de l’homme. Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; et ils ne se doutèrent de rien, jusqu’à ce que le déluge vienne et les emporte tous : il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme.”

11. Les allusions au livre de la Genèse dans le Nouveau Testament

Le texte du Nouveau Testament fait de nombreuses allusions au livre de la Genèse, reconnaissant l’historicité littérale et la vérité de ce livre. Tout au long du Nouveau Testament, au moins 65 textes de la Genèse sont cités directement ou indirectement. Plus de cent fois, il est rapporté des événements des onze premiers chapitres de la Genèse.

Chacun des auteurs du Nouveau Testament fait allusion au texte de la Genèse chapitres 1 à 11. Chacun de ces chapitres-là est mentionné dans certaines sections du Nouveau Testament.

Tout au long de l’Ancien et du Nouveau Testament, le livre de la Genèse est cité plus que tout autre livre de la Bible. Ceci en dit long sur son importance. Nous y voyons la preuve que tous les écrivains bibliques croyaient à la véracité du livre de la Genèse. A six reprises au moins, Jésus a soit cité, soit fait allusion à un aspect du texte des onze premiers chapitres de la Genèse.

12. Des “jours” ne peuvent pas être des millions d’années

Beaucoup de chrétiens estiment que les jours, dans le récit de la création représentent des millions d’années de l’histoire de la terre. Ils disent que Dieu n’a pas créé l’univers en six jours littéraux mais en six périodes de temps, représentant les millions d’années, ce dont parlent les évolutionnistes.

Tout d’abord, il faut reconnaître que la science ne peut pas prouver l’âge de la terre. Il y a trop de suppositions derrière toutes les méthodes de datation, ce qu’ignorent la plupart des gens. Beaucoup d’évidences scientifiques soutiennent l’hypothèse d’une terre jeune. Mais la Bible elle-même enseigne très clairement que les jours de création dans le livre de la Genèse sont des jours ordinaires et littéraux d’environ vingt-quatre heures.

Le mot hébreu pour jour, “yom”, peut signifier soit un jour ordinaire, soit une période de temps indéfini. Par contre, ce mot ne signifie jamais une période de temps d’une durée précise. Le terme peut signifier un temps plus long qu’un jour, mais seulement dans un sens très indéfini ou non-mesuré (ex. comme aux jours des Juges ou le Jour de l’Eternel). En Exode 20 :11, il nous est dit que l’Eternel créa la terre en six jours et S’est reposé le septième. Il a ainsi établi le modèle de la semaine de sept jours, que nous observons encore aujourd’hui. Dieu n’a pas dit qu’Il a créé pendant six millions d’années, suivi d’un repos d’un million d’années, nous disant d’en faire de même ! C’est encore moins logique de supposer qu’Il a travaillé pendant six périodes de temps indéterminées.

Il y a d’autres preuves démontrant que ces jours-là devaient être des jours ordinaires. Par exemple, Adam fut créé le sixième jour. Il a donc vécu toute la journée du sixième jour, puis, tout le septième jour et 930 ans avant de mourir. Si chaque jour représentait un million d’années, nous avons un gros problème. Précisons ici que le texte en II Pierre 3 :8 qui compare un jour à mille ans ne définit pas un jour comme une période de mille ans. En réalité, pris dans son contexte, II Pierre 3 :8 n’a rien à faire avec les jours de la création mais avec le fait que Dieu se situe en dehors du temps.

Le mot “jour”, lorsqu’il est employé pour la première fois dans le livre de la Genèse, ne peut pas avoir un sens symbolique. En effet, un terme ne peut pas être employé d’une manière symbolique la première fois qu’il apparaît dans un récit. Il ne peut être utilisé de la sorte que lorsqu’il a déjà un sens littéral bien établi. Le mot “jour” porte cette définition bien précise lorsqu’il est employé pour la première fois dans le premier chapitre de la Genèse. Les termes “soir” et “matin” ne peuvent avoir qu’un sens littéral.

En Genèse 1 :14-19, concernant le quatrième jour de la création, le mot “jour” est employé cinq fois en rapport avec des jours, des nuits, des saisons et des années. Si le mot “jour” ne signifie pas un jour ordinaire, alors le texte n’a absolument aucun sens.

13. . . . Selon son espèce . . .

En Genèse 1, la phrase “selon son espèce” ou “selon leur espèce” revient au moins dix fois. Cette phrase est employée à l’égard des animaux et des plantes telles qu’ils doivent se reproduire sur la terre. La Bible enseigne clairement que Dieu a créé des espèces fixes d’animaux et de plantes et, chacune, devait se reproduire selon son espèce. Une espèce ne pouvait pas en devenir une autre. Aujourd’hui, nous savons qu’il peut y avoir une grande variété de sujets à l’intérieur d’une espèce mais des frontières précises existent. En fait, le système de classification que nous utilisons pour nommer des animaux et des plantes, par groupes, était initialement employé dans l’enseignement biblique concernant la fixité des espèces, comme l’a démontré dans son oeuvre Carl Linnaeus (1707-1778).

Personne n’a jamais constaté un organisme en phase de transition entre deux espèces, qu’il soit vivant ou fossilisé. Ce que nous observons ce sont des groupes distincts d’animaux et de plantes, comme nous pourrions nous y attendre vu l’enseignement de la Bible. Ceux qui croient à l’évolution doivent inventer des théories supplémentaires pour expliquer l’absence d’organismes en phase de transition (ex. “nous ne les avons pas encore trouvés”, ou “l’évolution s’est opérée à une telle vitesse qu’il n’existe pas de formes intermédiaires”).

14. L’évolution et la Genèse ont des séquences différentes

Pour ceux qui essaient d’harmoniser l’évolution avec la Genèse, l’ordre de l’évolution doit se comparer avec l’ordre des événements dans la Genèse. Il y a un certain nombre de problèmes ici. Les éléments chronologiques de l’évolution sont en conflit flagrant avec l’ordre décrit dans la Genèse. Par exemple, la Genèse dit que Dieu créa des arbres fruitiers et les plantes le troisième jour. Les poissons ne sont apparus que le cinquième jour. L’évolution enseigne que les poissons sont apparus avant les arbres fruitiers. L’évolution enseigne que la première forme de vie est apparue dans la mer et que, après des millions d’années, la vie s’est établie sur la terre. La Bible enseigne qu’à la création, la terre était entièrement couverte d’eau ; l’évolution enseigne que la terre était à l’origine une masse de métal fondu. L’ordre des événements selon la théorie de l’évolution ne s’harmonise en aucun cas avec celui du récit de la Genèse.

15. La terre vint en premier, non le soleil

Selon une théorie évolutionniste, la terre apparut il y a 20 milliards d’années suite au « Big Bang » (une explosion initiale). Le soleil se serait formé en premier, suivi de la terre qui était, à l’origine, une masse de métal fondu. La Bible enseigne, en revanche, que lorsque Dieu a créé les cieux et la terre, il n’y avait pas encore de soleil. La lumière fut créée le premier jour mais, le soleil, conçu pour être le porte-lumière de ce système solaire, n’a pas été créé avant le quatrième jour. A sa création, la terre était recouverte d’eau. En II Pierre 3 :5-6, nous avons une prédiction concernant les derniers jours. Pierre nous dit que les hommes vont choisir délibérément d’oublier que la terre fut créée recouverte d’eau. La théorie du Big Bang et le récit biblique de la création sont en conflit total.

16. Génèse 1 et 2 — des récits complémentaires et non contradictoires

Puisque Moïse n’était pas un témoin oculaire de la création, ni du déluge de Noé, ni des événements de la Tour de Babel, etc. on peut présumer que la Genèse était un ensemble d’archives primitives rassemblées en une seule publication par la main de Moïse, sous la direction du Saint-Esprit.

Dans le Nouveau Testament, Jésus fait référence à Moïse en tant que rédacteur du Pentateuque (les cinq premiers livres de la Bible). Des évidences convaincantes démontrent que Moïse était, en effet, responsable du livre de la Genèse. A plusieurs reprises, dans le livre de la Genèse, on trouve l’expression : “Voici les origines . . . ”(voir Genèse 2 :4). A partir des évidences externes, telles que l’usage de ce qui est appelé le système colophon en Mésopotamie, les linguistes disent que ces passages de liaison (“voici les générations de . . . ”) terminent chaque section du récit. En d’autres termes, ils marquent une sorte de signature à la plupart des sections. Ainsi, en Genèse 1-2, la première section couvre Genèse 1 :1 — 2 :4a, et la deuxième section, Genèse 2 :4a — 5 .

On prétend que les deux premiers chapitres de la Genèse donnent deux récits contradictoires de la création. Il est pourtant facile de voir que ces récits ne sont pas contradictoires mais bien plutôt complémentaires. Genèse 1 :1 à 2 :4a est un compte rendu chronologique (premier, second, troisième, etc.) des jours de la création. En Genèse 2 :4b, le second récit donne une description plus détaillée de certains aspects du texte du premier chapitre. Ce second compte rendu n’a pas d’objectif chronologique pour chaque jour de la création. En fait, il nous fournit beaucoup de détails concernant l’homme et le jardin, afin d’établir le cadre dans lequel se déroulera la chute de l’homme au troisième chapitre.

Le second compte rendu est indispensable pour comprendre ce qui s’est passé en Genèse 3. Le récit du chapitre deux nous donne les détails précis sur la manière dont Dieu a fait l’homme et la femme, nous aidant ainsi à mieux comprendre la nature de la relation conjugale. Placer un compte rendu général avant un récit détaillé n’est pas un phénomène unique aux deux premiers chapitres de la Genèse. Nous le trouvons encore en Genèse 10 :2-32, qui nous expose une répartition géographique de la population. Ce texte est suivi de Genèse 11 :1-10, où sont racontés les événements de Babel à la troisième génération de la généalogie détaillée en Genèse 10.

Notons qu’en Matthieu 19 :4-5, lorsque Jésus a répondu à la question concernant le mariage et le divorce, Il a cité les deux premiers chapitres de la Genèse, montrant ainsi qu’Il les estimait complémentaires et définitifs. En Matthieu 19 :4, Jésus dit, “N’avez-vous pas lu que le créateur, au commencement, fit l’homme et la femme ?” (cf. Genèse 1 :27). En Matthieu 19 :5, Il continue, “C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair” (cf.Genèse 2 :24).

17. Adam pouvait écrire

Ceux qui croient à l’évolution spéculent qu’à mesure que l’homme évoluait, il devait apprendre d’abord à émettre des sons, puis à écrire. Il devait employer des outils faits de pierre et apprendre l’agriculture avant de développer ce qu’on pourrait appeler “une technologie avancée”. Cependant, la Bible décrit Adam comme un individu hautement développé. Par exemple, nous notons en Genèse 2 :20 que “l’homme donna des noms à tout le bétail, aux oiseaux du ciel et à tous les animaux des champs”. De toute évidence, Adam pouvait parler ; il avait un langage complexe et nuancé.

De plus, en Genèse 3 :20, nous apprenons qu’Adam a donné le nom d’Eve à sa femme, car elle était la mère de tous les vivants. En Genèse 5 :1, nous lisons ces mots : “Voici le livre de la postérité (litt. un compte rendu écrit de la lignée) d’Adam”.

On peut supposer qu’Adam a écrit tous les détails que Dieu lui avait donnés concernant la création originelle. Il aurait donc enregistré par écrit les autres événements sous la direction de Dieu. Moïse aurait obtenu plus tard ce matériel et l’aurait compilé pour l’inclure dans le livre de la Genèse. S’il en était ainsi, Noé a dû embarquer les précieux documents écrits par Adam, que ce soient des originaux ou des copies.

Remarquons aussi que les descendants d’Adam fabriquaient des instruments de musique et travaillaient le fer et l’airain. En Genèse 4 :21-22, il est dit que Jubal “ . . . fut le père de tous ceux qui jouent de la harpe et du chalumeau” et que “Tubal-Caïn . . . forgeait tous les instruments d’airain et de fer.” Manifestement, ils n’étaient pas les sauvages primitifs du processus évolutionniste.

18. Le déluge de Noé était universel et non local

Les chrétiens qui acceptent la vue évolutionniste de l’histoire de la terre croient que les milliards de fossiles trouvés sur terre sont le résultat des processus qui ont eu lieu sur des millions d’années. Ces processus auraient permis la formation lente de couches sédimentaires dans lesquelles furent emprisonnés des organismes qui se sont fossilisés par la suite. Par conséquent, lorsque ces chrétiens arrivent aux chapitres six à neuf de la Genèse, portant sur le déluge de Noé, ils ont un problème. Si un déluge universel a vraiment eu lieu, il aurait déchiré les fossiles qui ont été lentement déposés et les aurait détruits. Par ailleurs, la Bible enseigne qu’il n’y avait pas de mort avant le péché d’Adam. Les fossiles n’auraient donc pas pu se former pendant les millions d’années qui auraient précédé le péché d’Adam.

Cependant, il faut une explication à ces millions d’animaux et de plantes, pressés par l’eau dans des couches successives sur toute la terre. Un déluge universel, tel que celui du temps de Noé, est certainement une excellente explication. Les chrétiens qui acceptent le compte rendu des fossiles comme le résultat de millions d’années de processus lents disent généralement que le déluge de Noé n’était que de portée locale et non universelle. Pourtant, la Bible enseigne clairement que les eaux couvraient “toutes les hautes montagnes qui sont sous le ciel entier” (Genèse 7 :19).

De plus, Genèse 9 :13 nous parle de l’alliance de l’arc-en-ciel. Dieu a placé cet arc dans le ciel comme signe qu’Il ne détruirait plus jamais la terre par un déluge. Nous avons pourtant vu beaucoup de déluges depuis celui-là, mais Dieu n’a pas renié Son alliance, puisqu’Il ne peut pas mentir. Par conséquent, ces textes ne peuvent pas concerner un événement local mais un déluge qui ne se reproduira plus jamais — un déluge universel !

19. L’évolution théiste est essentiellement : Dieu ajouté à l’évolution athée.

En réalité, l’évolution théiste n’est pas différente de l’évolution athée ; Dieu est simplement ajouté à la théorie. Les chrétiens qui croient que Dieu s’est servi de l’évolution acceptent ce que leur dit la thèse de l’athéisme. On ajoute Dieu à cette dernière et puis on ré-interprète la Bible. Si l’on comprend la nature de l’homme, qu’il est pécheur et qu’il a un préjugé contre Dieu, sachant qu’il n’y a “point de juste, pas même un seul” (Rom. 3 :10), il faut se méfier de toute vue des origines qui jouit d’un consensus d’opinion parmi les non-chrétiens. Puisque la Bible est la Parole de Dieu — de ce Dieu qui sait tout, qui a toujours été là, et qui ne ment jamais — toutes nos croyances et toutes nos pensées doivent être évaluées à la lumière de cette Parole. Pour comprendre n'importe quel domaine de la vie, nous devons adopter une philosophie chrétienne. Elle s’appuie sur les paroles du Dieu qui était présent et non sur les paroles des hommes qui n’y étaient pas.

20. Tous les peuples descendent d’Adam.

A cause de leur croyance en l’évolution, il y a des chrétiens qui considèrent que certaines cultures dans ce monde sont “primitives” dans le sens évolutionniste. Elles n’auraient pas “évolué” autant que d’autres. Et pourtant, la Bible nous enseigne qu’Adam était le premier homme (I Corinthiens 15 :45). Il n’y a pas diverses races d’hommes, comme le suggère l’évolution. Romains 5 :12 nous rappelle que le péché d’un homme (Adam) a entraîné la mort sur tous les hommes car tous ont péché. Les diverses cultures du monde se sont développées depuis l’époque de la Tour de Babel. C’est là où les êtres humains ont commencé à parler diverses langues, ce qui les a obligés à se regrouper dans divers endroits du globe.

Chaque être humain a le même ancêtre : Adam. De ce fait, chaque homme a le même problème de péché et le même besoin d’un Sauveur.

Josué a posé une question au peuple d’Israël ; elle nous concerne également. Qui est l’objet de notre foi ? “Et si vous ne trouvez pas bon de servir l’Eternel, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir, ou les dieux que servaient vos pères au-delà du fleuve, ou les dieux des Amoréens, dans le pays desquels vous habitez. Moi et ma maison, nous servirons l’Eternel.” (Josué 24 :15).

Posons-nous cette même question en l’adaptant à notre sujet. “Choisissez aujourd’hui qui vous voulez croire : les hommes qui sont des créatures pécheresses et qui n’étaient pas présents au début de toutes choses ou bien le Dieu qui sait tout, qui était sur place et qui nous a révélé tout ce qu’il nous est nécessaire de connaître.”

L’évolution : Le Mensonge

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