Chapitre 3

Croire en la création est un choix religieux et moral

de Ken Ham
Également fourni en English

La création, telle qu’elle est racontée dans la Bible, est la base spirituelle sur laquelle se fonde la science qui honore le créateur (souvent appelée le créationnisme scientifique). Elle est basée sur la Bible, la Parole de Celui qui affirme avoir été là dans le passé (Dieu se situe, en fait, en dehors du temps). Il a influencé des hommes par Son Esprit pour écrire Ses paroles. C’est une base adéquate pour découvrir et pour comprendre tout ce qui est nécessaire concernant Sa création.

Nous avons besoin de définir, dans le détail, ce que nous entendons par la vue créationniste. Elle consiste en une optique de l’histoire à trois volets: la création parfaite, la corruption par le péché, et la restauration par Jésus-Christ. Ces concepts sont résumés comme suit :

  1. En six jours, Dieu créa les cieux, la terre et tout ce qui est en eux, à partir du néant — chaque partie est conçue pour travailler harmonieusement avec toutes les autres. Lorsque Dieu a achevé son oeuvre de création, Il l’appela “très bonne”. La mort n’existait pas. Les gens et les animaux étaient végétariens. La terre paraît avoir eu un climat tempéré d’un pôle à l’autre, avec un système d’arrosage souterrain riche en nutriments et les orages n’existaient pas.
  2. Cependant, nous ne vivons plus dans le monde tel qu’il a été créé par Dieu à l’origine. Du fait que nos premiers parents ont placé leur opinon humaine au-dessus de la parole de Dieu (comme nous continuons à le faire), la lutte et la mort sont entrées dans le monde et Dieu maudit la création. Charles Darwin a appelé cette lutte à la mort “la sélection naturelle” et a proposé sa théorie comme un substitut au créateur. Les évolutionnistes ont ajouté à cette théorie le principe des mutations (des changements accidentels dans l’hérédité). Mais la mort et les accidents ne créent rien: au contraire, ils entraînent la maladie, les tares, la décadence et le dépérissement dans le monde créé par Dieu. Après le péché et la rébellion de l’homme (la chute), la terre se remplit de tant de violence et de corruption que Dieu détruisit ce monde-là par un déluge afin de lui donner un nouveau départ avec Noé, sa famille et les animaux préservés dans l’arche. Les fossiles de milliards d’organismes morts sont enterrés dans des couches rocheuses, lesquelles couches ont été déposées par l’eau sur toute la terre. Elles nous rappellent le jugement de Dieu sur le péché.
  3. Après le déluge, nous voyons que la terre est de nouveau remplie de violence, de corruption et de mort, à cause du péché humain qui consiste à élever l’opinion de l’homme au-dessus de la Parole de Dieu. Jésus-Christ est venu pour guérir et pour restaurer et, par Sa mort et Sa résurrection, Il a vaincu la mort. Nous pouvons obtenir la vie éternelle en tant que nouvelles créatures en Christ. De la même manière, aussi sûrement que Dieu a créé le monde et a jugé ce dernier par le déluge, notre monde impie sera détruit par le feu. Cependant, pour ceux qui placent leur confiance en Jésus, la vie éternelle les attend dans les nouveaux cieux et la nouvelle terre. Il n’y aura plus de corruption parce que la malédiction de Dieu aura été enlevée.

La Bible dit que Dieu sait tout. Il a toute connaissance. Si cela est vrai, la Bible est donc la parole de Celui qui sait tout ce qui est à savoir. Si nous voulons parvenir à de bonnes conclusions sur n’importe quel sujet, la seule manière fiable est de se reporter à Celui qui a une connaissance absolue. Nous, les chrétiens, devons bâtir notre pensée dans tous les domaines sur la Bible. Nous devons commencer par la Parole de Dieu et non par la parole de l’homme limité et faillible. Nous devons évaluer ce que disent les gens sur la base de ce que dit la Parole de Dieu — et non l’inverse.

Lors d’un séminaire, j’ai dit que nous devions construire notre manière de penser sur la Parole de Dieu. Elle doit être notre point de départ. Un pasteur, sur un ton qui laissait percer son irritation, a dit qu’il devait sûrement consulter la Bible pour savoir comment réparer sa voiture ! Manifestement, il ne comprenait pas que ce sont les principes gouvernant notre manière de penser qui doivent venir de la Bible. Ces principes sont immuables. Il est évident que la Bible ne contient pas les détails concernant la réparation d’une voiture. D’un autre côté, la science moderne, laquelle a permis l’invention de l’automobile, a vu le jour quand les gens ont commencé à baser leur science sur la Bible. Par conséquent, cette machine fonctionne selon des lois faites par Dieu. Nous devrions pouvoir investiguer ces lois et les appliquer à divers domaines. Aucun évolutionniste bien renseigné ne nierait que la science moderne ait pu venir d’un fondement biblique. En d’autres termes, ce que nous croyons et la manière dont nous pensons dépendent de notre point de départ. La Bible contient les principes et les détails fondamentaux nécessaires au développement d’une pensée correcte dans tous les domaines.

Malheureusement, beaucoup trop de gens ont commencé par juger la Bible à partir des paroles des hommes. Quelle arrogance! Nous ne pouvons pas dicter à Dieu ce qu’Il devrait dire. Nous devons être prêts à passer sous Son autorité et écouter Ses propos. Oui, la vue créationniste est une religion mais elle est basée sur la révélation d’un créateur onmiscient. La vue évolutionniste est également une religion mais cette dernière n’est pas basée sur une révélation de Dieu. Au contraire, elle est fondée sur les propos d’hommes qui n’étaient pas présents; des hommes qui (de leur propre aveu) ne savent pas tout. La Bible affirme que ces hommes ont un préjugé contre Dieu et Sa Parole.

Si la Bible n’est pas la parole infaillible de Celui qui sait tout, alors nous n’avons rien. Nous ne pourrons jamais être sûrs de quoi que ce soit. Qu’est donc la vérité : ma parole, votre parole ou la parole de quelqu’un d’autre ? Au fond, comment déterminez-vous ce qu’est la vérité ou comment la recherchez-vous ?

Je me souviens d’un séminaire au cours duquel un jeune homme affirmait : “Je ne peux pas croire en la création. Je crois au Big Bang. Nous ne sommes que les produits du hasard et des processus de sélection naturelle. Il n’y a pas de Dieu. Que répondez-vous à cela ?” J’ai répondu, “Si vous êtes le produit d’un processus dû au hasard, votre cerveau est aussi le résultat d’un hasard. Par conséquent, les processus de pensée qui déterminent votre logique sont aussi les résultats du hasard. Si votre logique s’est développée ainsi, vous ne pouvez pas être sûr qu’elle a évolué correctement. Vous ne pouvez même pas être sûr que vous posez les questions appropriées, parce que vous ne pouvez pas vous fier à votre propre logique.” Il est resté sans voix. Après la session, il s’est approché pour me demander de lui indiquer les meilleurs ouvrages sur le créationnisme en disant qu’il devrait réfléchir sérieusement sur le sujet. Il avait commencé à se rendre compte que, sans un Dieu absolu, il ne possédait rien.

Les chrétiens possèdent la Bible qui affirme être la Parole de Dieu. Nous pouvons aussi prendre ce que dit la Bible pour vérifier si les évidences scientifiques disponibles aujourd’hui s’harmonisent avec elle. Si nous prenons le livre de la Genèse, qui se présente comme le récit de nos origines et de notre histoire, nous pouvons voir ce qu’il dit concernant la création du monde et ce qui s’est passé par la suite. Nous pourrions alors évaluer ce que nous nous attendrions à trouver si la Bible était vraie. Ce sera notre modèle scientifique concernant la création. Ensuite, nous pourrons regarder le monde pour voir si nous y trouvons ces évidences (c’est à dire, investiguer le présent — tout ce que nous avons — pour vérifier si elles sont conformes à notre modèle).

Par exemple, la Bible nous informe que Dieu créa les êtres vivants par espèces ou groupes distincts. Nous pouvons alors avancer l’hypothèse que les animaux et les plantes doivent se trouver dans des groupes totalement différents — avec une interchangeabilité impossible de l’un à l’autre. En réalité, c’est exactement ce que nous trouvons (dans les organismes vivants aussi bien que dans les organismes morts et fossilisés).

La Genèse nous dit qu’à cause de la méchanceté, Dieu a jugé le monde par un déluge universel. Si cela est vrai, quelles sortes d’évidences devrions-nous trouver ? Nous nous attendrions à découvrir des milliards d’êtres morts (fossiles) enterrés dans des couches rocheuses, déposées par l’eau et par des processus catastrophiques sur la plus grande partie de la surface terrestre. C’est exactement ce que nous observons.

En Genèse 11, nous lisons le récit d’événements qui ont eu lieu à la Tour de Babel. De nouveau, nous pouvons poser la question : “Si cet événement a vraiment eu lieu, quelles évidences nous attendrions-nous à trouver ?” L’évidence, telle qu’elle nous provient des diverses cultures, coincide-t-elle avec ce récit ? De nouveau, la réponse est positive. Tous les êtres humains peuvent, sans distinction, se multiplier et produire des descendants reproducteurs — nous sommes tous de la même espèce. Tous les êtres humains ont la même couleur (la génétique nous dit que ce sont des nuances différentes de la même couleur). Si tous les êtres humains ont le même ancêtre, Noé (et ultimement Adam), alors toutes les cultures se seraient développées depuis le Déluge de Noé et la division se serait opérée à la Tour de Babel.

Les évolutionnistes parlent de différentes races humaines dans le monde d’aujourd’hui. Le terme “races” peut être employé de diverses manières suivant la définition que vous acceptez. Hélas, certains évolutionnistes ont employé le terme dans le sens que certains groupes d’êtres humains n’auraient pas évolué autant que d’autres. Quand ils emploient le terme de “races”, ils parlent en réalité de diverses catégories d’êtres humains, en fonction de leur niveau d’évolution. Grâce à l’enseignement évolutionniste favorisé par le système éducatif et par les médias, l’homme de la rue a tendance à penser au mot “races” comme s’appliquant à l’humanité dans le sens de l’évolution. A moins d’employer ce terme uniquement pour désigner la couleur de la peau d’un groupe ethnique, il vaudrait mieux parler d’une seule race lorsqu’il s’agit de l’humanité, et non de diverses races. “Il (Dieu) a fait que tous les hommes, sortis d’un seul sang, habitent sur toute la surface de la terre, ayant déterminé la durée des temps et les bornes de leur demeure” (Actes 17/26).

C’est un fait connu que presque toutes les cultures du monde ont des histoires ou des légendes à partir desquelles on pourrait à peu près écrire le livre de la Genèse. La plupart des cultures ont une histoire concernant un déluge universel semblable à celui de Noé. Des légendes sur la création — similaires au récit de la Genèse concernant la création de la femme, l’entrée de la mort et le fait que le premier homme et les animaux étaient végétariens (Genèse 1/29-30) — abondent dans les cultures tout autour du monde. De nombreuses évidences prouvent que ces contes ont été transmis de génération en génération. Les vrais récits sont dans la Bible mais les similarités dans les récits des diverses cultures à travers le monde ne sont pas celles auxquelles on s’attendrait si on les considérait d’un point de vue évolutionniste.

Je me souviens avoir appris que la raison pour laquelle les Babyloniens (et d’autres peuples) avaient des légendes similaires au récit de la Genèse est due au fait que les Juifs auraient emprunté des mythes d’origine babylonienne pour les inclure dans leurs écrits. Lorsqu’on examine de près cette idée, on trouve cependant les histoires babyloniennes assez grotesques et incroyables dans presque tous leurs aspects. Par exemple, les légendes babyloniennes du déluge racontent que les dieux se coupent en deux les uns les autres et que l’eau jaillit de ces corps meurtris. Le récit biblique du déluge est de loin plus sobre et plus crédible. Lorsqu’on y pense, les histoires passées de génération en génération ne sont pas soigneusement conservées, en particulier si elles sont transmises oralement ; les récits ne s’affinent pas avec le passage du temps. La vérité est perdue et les récits dégénèrent beaucoup. Les récits bibliques ont été transmis par écrit, soigneusement conservés par la providence de Dieu et n’ont pas été corrompus. Les récits babyloniens, qui ne sont qu’un reflet du récit véridique contenu dans la Bible, ont été corrompus, à cause des limites d’hommes faillibles.

Ainsi, commençons par la Bible et, à partir de ce fondement, les évidences du temps présent devraient s’harmoniser avec elle. C’est précisément ce qui renforce notre conviction, à savoir que la Bible est réellement la Parole de Dieu. Cependant, tout ceci n’est d’aucune valeur scientifique, puisqu’en ce qui concerne le passé, rien ne peut être prouvé. Ni l’évolution, ni la création ne peuvent être prouvées de manière scientifique.

L’hypothèse de la création, ainsi que celle de l’évolution, sont des systèmes de croyances qui ont pour résultat deux modèles scientifiques différents. Elles interprètent l’évidence de deux manières opposées. Cela ne veut pas dire que le créationniste aura toujours la bonne explication concernant chaque fait. Du fait que le créationniste ne possède pas toutes les données disponibles, peut-être ne pourra-t-il pas tout expliquer en termes spécifiques mais tous les faits devraient entrer dans le cadre du récit biblique.

Dans une église, un scientifique s’est levé pour dire d’une voix assez forte à l’assistance de ne pas croire à ce que je venais de dire. Il a annoncé être capable de prouver que mes propos sur la création et sur le déluge de Noé étaient erronés. D’après lui, la science avait prouvé que la Bible contenait des erreurs. Puisqu’il avait affirmé publiquement qu’il était un chrétien, je lui demandais s’il croyait à l’existence d’un personnage historique du nom de Noé. Il disait qu’il y croyait. Je lui demandais la raison de sa croyance. Il répondit qu’il y croyait parce qu’il l’avait lu dans la Bible. Je lui demandais alors s’il croyait à un déluge universel. Sa réponse était non. Je lui demandais alors la raison de son incrédulité. Il répondit que l’évidence scientifique montrait clairement qu’il n’y avait jamais eu de déluge universel — que la science avait prouvé que la Bible était erronée sur ce point. Je lui demandais alors comment il pouvait faire confiance au récit biblique pour l’existence de Noé et ne pas lui faire confiance pour le déluge universel. J’ai aussi mentionné qu’une des évidences qu’il avait avancées niant le déluge universel pouvait être inteprétée de bien d’autres manières. Du fait que nous n’avons pas toutes les données et que nous ne connaissons pas toutes les hypothèses impliquées dans toutes les techniques employées pour dater la terre, etc. n’était-il pas possible que ses interprétations soient erronées et que la Bible ait raison ? Il a bien admis qu’il ne savait pas tout et qu’il était possible qu’il y ait des présuppositions derrière certaines des méthodes scientifiques auxquelles il faisait allusion. Ces renseignements supplémentaires pourraient éventuellement modifier ses conclusions. Il a admis que tout cela était une possibilité, mais qu’il ne pouvait croire la Bible dans tous les domaines (cf. le déluge de Noé) jusqu’au moment où la science l’avait prouvé. Nous voyons, encore une fois, qu’il ne comprenait pas ce qu’était la science et le fait que la science ne peut rien prouver en ce qui concerne la passé. J’ai accepté la Bible comme étant la Parole de Dieu et par conséquent, j’interprète les évidences sur cette base. Il accepte la Bible comme contenant la Parole de Dieu mais elle est assujettie aux preuves scientifiques. Bien sûr, si vous tenez à cette deuxième approche, votre attitude vis-à-vis de la Bible devra être modifiée continuellement à mesure que les scientifiques feront de nouvelles découvertes et que leurs théories changeront. Vous ne pourrez jamais être sûr de rien.

A l’école publique, j’ai essayé de m’assurer que mes élèves avaient une compréhension correcte de la science et qu’ils apprenaient à penser de manière logique. Cependant, lorsque j’ai commencé à y enseigner le créationnisme, mon approche a été différente. Je montrais aux élèves les problèmes que posait l’évolutionnisme et de quelle manière les évidences appuyaient la vue créationniste. Par contre, lorsque les élèves se rendaient dans une autre classe où l’enseignant était un évolutionniste, il ne faisait qu’interpréter à nouveau l’évidence pour eux selon son modèle. J’employais ce qu’on peut appeler une approche par les évidences — utilisant les évidences pour convaincre les élèves que l’hypothèse évolutionniste était fausse et que la vue créationniste est valide.

Ensuite, j’ai changé de méthode et j’ai enseigné aux élèves la vraie nature de la science — ce qu’elle peut faire et ne peut pas faire. Nous avons examiné par le détail les limites qu’ont les scientifiques à l’égard du passé. Ils ont appris que tous les scientifiques ont des présuppositions (ou des croyances) qu’ils emploient dans leur interprétation des données. J’ai partagé avec eux mes croyances bibliques concernant la création, la chute, le déluge de Noé, ainsi que d’autres sujets et la manière dont on peut bâtir des modèles scientifiques. Il leur a été démontré comment les données scientifiques cadraient dans ce modèle de la création et non pas dans celui de l’évolution. J’avais commencé à enseigner selon l’approche de la présupposition. La différence était étonnante. Lorsque les élèves se rendaient dans d’autres classes, où leurs enseignants essayaient d’interpréter à nouveau les données scientifiques, les élèves étaient capables d’identifier les présuppositions de leurs professeurs derrière leurs propos. Les élèves ont reconnu que c’était le système des croyances qui déterminait la manière dont le professeur regardait les évidences scientifiques. Le sujet des origines était en dehors du domaine de la stricte preuve scientifique.

Certains de mes collègues en étaient perplexes. Une fois, une jeune dame est venue vers moi pour me dire, sur un ton abrasif, que j’avais détruit sa crédibilité auprès de ses élèves. Elle avait enseigné à ses élèves que le charbon s’était formé dans des marécages sur une période de plusieurs millions d’années. J’avais enseigné aux élèves qu’il y avait diverses hypothèses concernant la formation du charbon. Puisque ce professeur n’avait pas enseigné les limites de la science et avait enseigné sa théorie des marécages comme un fait, sa crédibilité était minée aux yeux de ses élèves. Elle était en colère parce qu’elle ne savait que répondre. Les élèves se rendaient compte de son embarras.

A tous ceux qui ont l’occasion d’enseigner des thèmes de la création/évolution je dis qu’il faut examiner soigneusement la méthode pédagogique employée. Assurez-vous que les élèves comprennent tout le domaine philosophique, c’est à dire, les présuppositions et les idées préconçues impliquées. Les élèves comprendront mieux les questions qu’on se pose dans ce domaine ; de plus, ils deviendront de meilleurs scientifiques et penseurs par la suite.

Dans la mesure où l’on présente les présuppositions, ainsi que les limites de la science, les élèves posent des questions passionnantes à la fin d’un tel programme. Quand nous employons la méthode basée sur les évidences, nous retrouvons des questions telles que : “Que pensez-vous de la datation au carbone 14 ? Les scientifiques n’ont-ils pas déjà prouvé que les fossiles sont vieux de plusieurs millions d’années ? Avec assez de temps, tout peut arriver, n’est-ce pas ?” Mais avec l’approche basée sur les présuppositions, nous entendons les questions suivantes : “D’où vient Dieu ? Comment savez-vous que la Bible est vraie et qu’on peut lui faire confiance ? Qui a écrit la Bible ? Pourquoi le christianisme est-il meilleur que le bouddhisme ?” Les élèves commençaient à voir les vrais enjeux. En réalité, c’est un conflit de croyances. Les résultats de cette approche ont été étonnants. Beaucoup d’élèves ont écouté le message de Christ et ont montré un intérêt réel pour le christianisme, avec un certain nombre de conversions.

Cette méthode est efficace non seulement auprès des élèves d’écoles publiques mais aussi auprès des élèves d’écoles chrétiennes. Elle vaut aussi pour le public en général. Ce que les gens reconnaissent, c’est que les créationnistes et les évolutionnistes possèdent les mêmes données. Par conséquent, le sujet discuté concerne les diverses interprétations de ces mêmes faits. Ils commencent à voir le vrai champ de bataille : il s’agit de deux religions en conflit. Les évidences scientifiques sont très importantes dans ce débat (ce qui explique pourquoi les créationnistes font beaucoup de recherches), mais la méthode employée pour présenter ces évidences est vitale pour avoir du succès.

Après avoir fait une présentation à une classe dans une faculté chrétienne au Kansas (USA) employant un matériel comme celui décrit plus haut, auquel j’avais ajouté bien d’autres évidences, un étudiant s’est levé pour dire devant toute la classe : “Ce que vous avez dit paraît logique et convaincant concernant l’acceptation de la Genèse comme la vérité. Mais, vous devez avoir tort, car mon professeur de Géologie ici à la faculté est un évolutionniste et il serait en total désacccord avec vous. S’il était ici, je suis sûr qu’il pourrait me dire où vous vous trompez, même si je ne le vois pas pour le moment.” J’ai répondu, “Même si votre professeur de Géologie était ici et qu’il dise des choses que je ne comprends pas, du fait que je ne sois pas géologue, si ce qu’il disait était en désaccord avec la Bible, il aurait tort. Si je n’arrivais pas à expliquer en quoi il aurait tort, ce serait seulement parce que je ne possèderais pas les données pour connaître les erreurs dans ses arguments. La Bible est la Parole de Dieu, et elle est infaillible. Je suis sûr que je pourrais demander à un géologue créationnniste de trouver en quoi votre professeur se trompe car la Bible aura toujours raison.”

Nous, les chrétiens, devons accepter la Bible comme la Parole du Dieu infaillible et ayant autorité, puisque Lui-même nous a bénis avec la conviction qui vient de l’oeuvre du Saint-Esprit — autrement, nous n’avons rien. Si la Bible doit être constamment remise en question, si nous ne pouvons pas lui faire confiance, si elle doit être sans cesse assujettie à de nouvelles interprétations basées sur ce que l’homme croit avoir découvert . . . alors, nous n’avons aucune autorité absolue. Ce n’est pas pour rien que nous avons la Parole de Celui qui sait tout ; si nous ne l’avions pas, nous n’aurions rien pour nous servir de base. C’est spirituellement que l’on discerne la vérité. Sans l’Esprit-Saint qui demeure en nous, il ne peut y avoir de compréhension véritable.

L’évolution : Le Mensonge

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